René Bellemarre poursuit Christine Girard et quatre autres personnes

©Archives - Le Citoyen Val d'Or - Amos

René Bellemarre a déposé des demandes d’introduction d’instance pour poursuivre, au civil, cinq personnes dont l’Olympienne Christine Girard ainsi que le président du club Héraclès Mario Robitaille, pour atteinte à sa réputation via la publication de certains articles des médias sur les réseaux sociaux.

L’entraîneur d’haltérophilie de La Sarre, René Bellemarre a déposé cinq demandes d’introduction d’instance afin de poursuivre la médaillée olympique Christine Girard, le président du club Héraclès Mario Robitaille ainsi que trois autres personnes pour des commentaires tenus sur les réseaux sociaux.

Les demandes de M. Bellemarre font suite à un reportage publié par Radio-Canada qui faisait état d’allégations d’attouchements et de harcèlement sexuel au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue où aucune accusation n’a été portée contre lui.

Il reproche à Christine Girard d’avoir écrit «Tristes… trois victimes de plus… » à la suite de cet article de Radio-Canada. Quelques mois plus tard, les médias indiqueront qu’aucune accusation n’a été déposée contre le demandeur dans ce dossier.

Il réclame 25 000$ en dommages moraux et 5 000$ en dommages exemplaires à l’ancienne Olympienne.

Une source du reportage

Dans une autre demande, celle vis-à-vis Christine Julien, René Bellemarre évoque qu’elle serait une des sources des allégations d’attouchements et de harcèlement sexuel.

Selon le demandeur, elle est une des infirmières à avoir confié ses faits à Radio-Canada, ce qui aurait atteint à sa réputation et à son intégrité.

«La prise en contact avec le journaliste de Radio-Canada en octobre 2016 pour réaliser l’article diffamant et non fondé du 24 octobre 2016 par une action collusive et dolosive d’au moins 3 ex-étudiantes du groupe de stage de janvier 2014 vise à entacher gravement la réputation du demandeur», écrit-il dans sa demande.

Il réclame à Christine Julien, 30 000$ en dommages moraux et 5 000$ en dommages exemplaires.

Des partages choisis

Il reproche à Mario Robitaille, à Mélanie Ruel et à Chantal Ruel d’avoir publié sur leur page Facebook des articles des médias faisant état des accusations déposées contre lui, mais de ne pas avoir publié ceux qui faisaient état des acquittements qu’il a reçus dans certains dossiers.

Il leur reproche d’avoir choisi six publications des médias qui nuisaient à sa réputation, mais aucune des cinq qui aurait brossé un portrait différent de la situation.

Dans le cas de M. Robitaille, la Fédération d’haltérophilie du Québec lui avait envoyé une lettre en septembre 2017 afin qu’il ne publie plus aucune nouvelle touchant René Bellemarre. M. Bellemarre plaide que M. Robitaille n’a pas respecté cette exigence.

Il réclame 40 000$ en dommages moraux et 10 000$ en dommages exemplaires à Mario Robitaille, 35 000$ en dommages moraux et 10 000$ en dommages exemplaires à Chantal Ruel, 25 000$ en dommages moraux et 5 000$ en dommages exemplaires à Mélanie Ruel,

Des propos

Il reproche à Mélanie Ruel d’avoir tenu des commentaires diffamatoires sur sa personne sous certains articles partagés par Madame.

Mme Ruel, par l’entremise de Facebook Messenger, le 13 juillet, aurait reconnu les faits et aurait indiqué vouloir effectuer des excuses publiques à la suite de la mise en demeure selon ce que rapporte la demande déposée par M. Bellemarre.

Ce dernier reproche aussi à Chantal Ruel différents commentaires tenus sur Facebook.

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