Actualités
Retour14 août 2018
Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca
Le CISSSAT s’entend avec son personnel administratif
©Patrick Rodrigue
La section 311 du SCFP représente quelque 900 employés bureau, techniciens et professionnels de l’administration répartis dans les divers centres du CISSSAT à travers la région.
Le personnel administratif du CISSSAT ne devra pas recourir à l’arbitrage pour régler ses conditions de travail locales. Les deux parties ont conclu une entente de principe en ce sens.
Après d’âpres négociations, les deux parties ont signé, le 7 août, un accord de principe réglant la question des ententes locales. «Ça n’a vraiment pas été facile, mais nous sommes parvenus à une entente satisfaisante pour chacune des parties. En fait, on peut même dire que c’est une belle entente», a commenté Stéphane Lachance, conseiller syndical pour la section 311 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
L’accord est intervenu à seulement un mois et demi de l’échéance du 30 septembre. Au-delà de cette limite, le CISSSAT et le SCFP 311 auraient dû recourir à l’arbitrage. «Personne au comité de négociation n’a pris de vacances cet été, justement parce que nous voulions obtenir des conditions de travail négociées et non imposées par une tierce partie», a signalé M. Lachance.
Restreindre les déplacements à outrance
Selon le SCFP 311, plusieurs gains ont été obtenus pour les employés, dont le plus important au niveau de la mobilité et de la flexibilité du personnel.
«Depuis que le CISSSAT a été mis en place, nos membres n’ont plus qu’un seul employeur. Avant, ils relevaient de leur centre local. Maintenant, si le besoin se fait sentir, ils peuvent être appelés à travailler à un endroit, puis à un autre quelques jours plus tard. Nous avons pu restreindre les déplacements excessifs afin d’éviter, pour citer un exemple extrême, qu’un employé commence sa semaine à Rouyn-Noranda, pour ensuite aller à Amos le lendemain, à Ville-Marie le mercredi, revenir à Rouyn-Noranda le jeudi et finir à Senneterre», a exposé Stéphane Lachance.
Les autres gains concernent essentiellement la vie quotidienne des employés. «Dans notre domaine, tout ce qui touche l’aspect monétaire figure dans une convention nationale. Les ententes locales, qui sont concernées par l’entente de principe, c’est le travail au jour le jour: la flexibilité des horaires, le moment où l’on peut prendre des vacances, etc.», a expliqué M. Lachance.
900 personnes à rencontrer
L’entente de principe devra maintenant être présentée aux quelque 900 employés de bureau, techniciens et professionnels de l’administration répartis dans les divers centres du CISSSAT à travers la région. Ceux-ci devront l’approuver pour que la convention collective soit renouvelée.
«Nous avons prévu plusieurs rencontres d’assemblées de membres du 4 au 11 septembre. C’est à ce moment-là que nous pourrons, je le souhaite, dire: mission accomplie», a indiqué Stéphane Lachance.
Commentaires