19 août 2018

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©Archives - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le maire de La Motte, Louis-Joseph Fecteau-Lefebvre.

La rencontre est réservée à nos citoyens, qui recevront tous une invitation. Ils devront fournir la preuve qu’ils paient des taxes à La Motte. Les journalistes ne sont pas invités. On veut que ce soit le plus convivial possible pour que nos citoyens soient à l’aise de s’exprimer», explique le maire Louis-Joseph Fecteau-Lefebvre.

Ce dernier avait exprimé dès le mois de mars le souhait de rencontrer sa population sur ce projet de mine à ciel ouvert. Il estime que le moment est maintenant venu de le faire, après avoir laissé le temps à Sayona d’expliquer son projet et ses impacts. «On ne voulait pas avoir à répondre à toutes les questions concernant le projet et l’esker. On n’aurait pas pu aborder tout l’aspect des retombées économiques et environnementales pour notre milieu», fait-il valoir.

Axé sur les retombées

Les participants pourront poser des questions sur le projet minier, auxquelles pourra répondre Ann Lamontagne, directrice de l’environnement de Sayona Québec. Mais les élus veulent surtout échanger avec les citoyens sur le potentiel de développement que représente un tel projet pour la petite localité de 450 habitants. Des représentants d’autres municipalités partageront d’ailleurs leurs expériences avec l’implantation d’une mine sur leur territoire.

«On souhaite entendre les suggestions des citoyens sur ce qui pourrait être fait dans les années à venir avec les retombées d’un tel projet à La Motte. On veut les intégrer dans le processus. Le conseil essaie d’inclure tout le monde dans la démarche, avec transparence, et reste à l’écoute des préoccupations de ses citoyens et des gens de la région», assure le maire Fecteau-Lefebvre.

La Municipalité appuie

Par ailleurs, il réitère l’appui de la Municipalité au projet sous sa forme actuelle, conformément à la résolution adoptée par le conseil municipal en juillet. Il apporte toutefois certaines précisions.

«Je me suis peut-être mal exprimé, mais nous n’avons jamais reçu de la compagnie une demande formelle d’appui par résolution. C’est une initiative du conseil pour aider à faire avancer le dossier, démontrer l’appui des dirigeants locaux. Ce n’est pas non plus dans le but de permettre au projet d’éviter le BAPE, comme certains l’ont laissé entendre. On laisse cet aspect dans les mains de la ministre», insiste-t-il, ajoutant que des experts contre-vérifient l’étude hydrogéologique à la demande du conseil.