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10 septembre 2018

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Lithium au Témiscamingue: le dialogue est amorcé avec Long Point First Nation

Winneway_Steeve_Mathias

©Lucie Charest

Le chef de la Long Point First Nation, Steeve Mathias, entend bien s’assurer que sa communauté soit respectée dans le développement de ce projet.

Sayona Mining, qui souhaite développer un projet de lithium sur la rive nord du lac Simard, devrait rencontrer la Long Point First Nation (LPFN) pour une deuxième fois d’ici quelques semaines. Toutefois, des réponses à de multiples questions devront être fournies avant d’aller plus loin.

«Ils sont venus nous rencontrer ici une première fois fin-juin, début-juillet, a indiqué le chef de la LPFN, Steeve Mathias. Nous sommes vraiment aux premières étapes. Nous avons besoin d’en connaître davantage sur le projet et de nous assurer que les consultations avec notre communauté se fassent selon notre manière traditionnelle.»

Le site où Sayona Mining compte effectuer des forages, sur les abords du lac Simard, se trouve à une dizaine de kilomètres de Winneway. Qui plus est, de nombreux membres de la communauté algonquine y pratiquent des activités traditionnelles. Lors de la première rencontre avec des représentants de la société minière, Steeve Mathias estime n’avoir reçu que des informations sommaires sur ce projet.

Stade préliminaire

«Ils nous ont dit être au stade préliminaire après avoir eu accès aux claims que détenait la compagnie Matamec, a-t-il indiqué. Cette première rencontre visait à établir de quelle façon nous pourrions travailler ensemble. Le potentiel de lithium leur semblait prometteur et ils souhaitaient faire trois forages et évaluer si cela valait la peine de continuer ou pas. De notre côté, nous avons demandé à avoir des informations complètes sur l’ensemble du projet, sur son ampleur, sur la façon dont ils comptent effectuer les travaux et comment ils s’y prendraient pour que nos membres qui y font des activités traditionnelles dans ce secteur continuent d’y être en sécurité.»

Étude d’impact fédérale

Lors des prochaines rencontres, et ce, dans l’éventualité où le projet se concrétise, le chef Mathias souhaite demander que les études d’impact se fassent au niveau fédéral, car des expériences passées au niveau provincial n’auraient pas été concluantes pour les communautés.

«La mine de Malartic est un bel exemple: nous avons été consultés par le promoteur, mais personne ne nous a écoutés, a-t-il rappelé. Si jamais ce projet va de l’avant, un travail sérieux au niveau des Impact Benefit Agreements ou, en français, des Ententes sur les répercussions et les avantages devra être fait de la part de Sayona.»

Au moment où nous nous sommes entretenus avec le chef Mathias, la date exacte de la deuxième rencontre n’avait toujours pas été fixée.

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