L’école des Explorateurs adopte un chien Mira

©Sophie Rouillard

Les différents partenaires de ce projet, accompagnés des deux éducatrices spécialisées à l’avant (en blanc), Alysson Richard & Geneviève Dumas, qui posent avec Abel, la nouvelle chienne de la Fondation Mira qui travaillera à l’école des Explorateurs.

Dès octobre, un employé à quatre pattes de la Fondation Mira se joindra aux élèves de l’école primaire des Explorateurs à Malartic. La Commission scolaire de l’Or-et-des-Bois (CSOB) a adopté la chienne Abel qui sera une assistante pour les jeunes éprouvant du stress ou avec divers besoins particuliers.

Sous la garde des deux éducatrices spécialisées de l’établissement, Alysson Richard et Geneviève Dumas, Abel ira de classe en classe pour apporter son soutien aux étudiants de tous les niveaux. «Elle sera disponible pour tous les élèves, explique Alysson Richard, qui va héberger la chienne chez elle. Mais c’est certain qu’Abel va se retrouver à aider plusieurs fois un jeune qui éprouve plus de difficultés que les autres.»

Les deux éducatrices ont dû passer cinq jours au camp d’entraînement des chiens de la Fondation Mira pour être en mesure de bien diriger et de contrôler Abel. Bien que sa formation soit terminée, la jeune chienne âgée d’un an et demi aura une période d’adaptation avant d’entrer dans ses fonctions. «Nous lui avons fait visiter l’école, mais il n’y avait pas de jeunes, précise Geneviève Dumas. Elle va passer un mois à être dans notre bureau, à se promener avec nous dans les couloirs et aller à la rencontre des élèves en classe. Nous allons tranquillement l’habituer à ce nouvel environnement.»

Les fonds nécessaires à l’adoption d’Abel (comprenant ses vaccins, sa nourriture et les accessoires vitaux à son bien-être pour les cinq prochaines années) ont été déboursés par plusieurs partenaires. Tout d’abord, Constructions Pépin et Fortin a offert 25 000 $, tandis que la mine Canadian Malartic a donné 10 000 $.

«Ma conjointe m’en a parlé et je me suis dit: ‘Un chien pour non-voyant dans une école primaire? C’est quoi le rapport?’, raconte Francis Dubreuil, vice-président chez Constructions Pépin et Fortin. Ensuite, elle m’a expliqué tout le projet et ce que les chiens MIRA pouvaient apporter auprès des jeunes qui éprouvent des difficultés. J’ai alors décidé de m’impliquer pour permettre à l’école d’avoir Abel.»

«Elle va aider à gérer le stress et à remontrer l’estime personnelle de certains élèves, ajoute la directrice de l’école, Ginette Palin. Abel sera là pour ceux et celles qui en auront besoin.»

De plus, d’autres partenaires tels que le Club Optimiste, Mine de bois et la clinique vétérinaire Boréale se sont joints au projet.

Consignes

Bien entendu, Abel est loin d’être une chienne comme les autres. Dans ses fonctions, personne ne peut jouer avec elle ou la caresser comme avec n’importe quel autre chien.

«Je crois que ce sont les adultes qui ont le plus de difficulté à se retenir de la flatter, lance en riant Alysson Richard. Lors de notre formation, nous avons discuté avec des personnes qui travaillent dans des écoles avec des chiens Mira et ils nous ont dit que les enfants respectent énormément les consignes. Ils comprennent très bien que le chien travaille et qu’il ne peut pas jouer.»

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