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18 septembre 2018

Trois cavalières de la région aux Jeux équestres du Québec

Nathalie Adams

©Gracieuseté

Nathalie Adams et sa fidèle monture, Baileys.

Mylène Lebreux, Kim Boulet et Nathalie Adams représenteront l’Abitibi-Témiscamingue lors de la 23e édition des Jeux équestres du Québec qui se tiendront du 21 au 23 septembre à Bromont.

Les trois Témiscabitibiennes (Mylène Lebreux et Kim Boulet sont originaires de Val-d’Or tandis que Nathalie Adams vient de Laverlochère) se mesureront aux meilleurs cavaliers de la province lors de ces jeux. Pour Mélanie Pichon, présidente de l’Association régionale d’équitation classique de l’Abitibi-Témiscamingue (ARECAT), il s’agit d’une grande fierté. «Nous sommes très contents, souligne Mme Pichon. Au cours des quatre dernières années, seulement une cavalière de la région se rendait aux Jeux équestres et c’était Mélina Lafleur. Je suis donc ravie que l’on puisse avoir davantage de personnes pour représenter la région là-bas.» 

Ce seront trois jours intensifs qui attendront Mylène Lebreux, Kim Boulet et Nathalie Adams à Bromont. Les compétitions débuteront le vendredi 21 septembre en matinée, pour se terminer le dimanche 23 septembre à midi. «L’équipe va arriver mercredi soir pour s’entrainer durant la journée de jeudi, explique Mélanie Pichon. Cette année, nous avons une cavalière en dressage (Nathalie Adams) et les deux autres en épreuves combinées (Kim Boulet) et en saut d’obstacles (Mylène Lebreux), ce qui est une première pour nous d’avoir autant de représentantes dans plusieurs catégories.» 

Les Jeux équestres du Québec regroupent cinq disciplines: la chasse, les épreuves combinées, l’équitation, le dressage et le saut d’obstacles. Près de 350 cavaliers seront au rendez-vous pour représenter leur région en vue de remporter le titre de région championne toutes disciplines confondues et des médailles d’or, argent et bronze en individuel et en équipe.

Kim Boulet

©Gracieuseté

Kim Boulet et Sangria.

Un sport en développement 

L’équitation classique est loin d’être le style le plus populaire dans la région selon Mélanie Pichon, bien que deux écuries à Val-d’Or aient décidé de changer leurs infrastructures pour offrir cette discipline. «La Crinière d’Or et la Rose aux vents ont agrandi leurs manèges pour organiser des compétitions, explique la présidente de l’ARECAT. Il y en a une autre en développement à La Corne, en plus d’un centre certifié Équi-Qualité à Laverlochère, la Ferme du Centaure, qui est en mesure d’accueillir des compétitions en dressage.» 

Mélanie Pichon souhaite ouvrir la région au reste du Québec pour permettre de tenir des compétitions de haut calibre et ainsi attirer les cavaliers de la région vers ce style. «Nous travaillons à populariser l’équitation classique dans la région et notre objectif consiste à offrir un circuit de compétitions de niveau régional d’ici 2020 reconnu par Canada Équestre et Cheval Québec. Les cavaliers désirant ainsi de se qualifier aux Jeux équestres du Québec ne seront plus obligés de se déplacer dans d’autres régions pour y parvenir», indique-t-elle. 

Malgré tout, Mélanie Pichon assure qu’une relève s’amène pour l’équitation classique. «En ayant deux écuries à Val-d’Or et plusieurs au Témiscamingue qui offrent cette formation aux cavaliers, ça attire de plus en plus les gens, car ils ont maintenant des endroits où suivre des cours. Il y en a beaucoup aussi qui quittent le style western pour aller vers le classique. Ça se développe petit à petit.»

Mylène Lebreux

©Gracieuseté

Mylène Lebreux et son cheval prénommé Nookie.

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