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20 septembre 2018

Plus de 4000 tonnes de CO2 détruites en 2017

Torchère MRCVO

©Gracieuseté

La station de mesurage et la torchère du site d’enfouissement de la MRCVO.

Grâce à son nouveau système de captage et de destruction des biogaz implanté sur son lieu d’enfouissement technique (LET) en juillet 2017, la MRC de la Vallée-de-l’Or a pu détruire jusqu’à l’équivalent de 4117 tonnes de dioxyde de carbone en moins de six mois.

Voilà ce qui se dégage du rapport financier du Projet de réduction de gaz à effets de serre (GES) de la MRCVO, dévoilé mercredi. «En brûlant le méthane, on réduit son caractère polluant 20 fois, explique Marco Veilleux, directeur du Service de l'environnement. C’est comme ça qu’on peut réduire nos émanations de gaz à effet de serre.» 

«Le système est composé de puits d’extraction plantés dans les cellules fermées du LET, permettant de pomper le biogaz vers une station de mesurage et une torchère», ajoute Pierre Corbeil, préfet de la MRCVO. 

La station de mesurage et la torchère du site d’enfouissement de la MRCVO lui auront également permis d’en tirer des revenus. En effet, chaque tonne de CO2 détruite donne droit à un crédit compensatoire de carbone pouvant être mis en vente au prix de 16,40 $ sur le Système de plafonnement et d’échange des droits d’émission de GES (SPEDE). Toutefois, 3% des crédits produits sont obligatoirement versés dans le compte d’intégrité environnementale du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques (MDDELCC). «Nous faisons cela de manière volontaire, donc c’est pour ça qu’on peut en tirer des crédits de carbone qui se transforment en revenus. De plus, nous sommes la seule MRC de la région à posséder une torchère, souligne Marco Veilleux.» 

À long terme 

Sur une période de 10 ans, la MRCVO prévoit réduire ses émissions de GES pour l’équivalent de 175 000 tonnes de CO2, un impact comparable au retrait d’environ 5000 véhicules par année sur les routes. Par le fait même, sur cette même période de temps, la MRCVO pourrait encaisser environ 1 M $.  

«En ce moment, nous avons des plus petits revenus parce qu’au début de l’implantation de la torchère, nous devions calibrer le pompage des gaz de façon à avoir une alimentation continue. C’est pour ça que la période de rodage a été bien, mais avec des revenus moins élevés. Plus on va avoir des cellules d’enfouissement qui vont permettre de capter et de détruire des gaz, plus on va obtenir des crédits de carbone», précise Marco Veilleux. 

«Nous sommes fiers du travail de démarrage réalisé en 2017 et nous sommes heureux de déjà en constater les retombées. Maintenant que la période de rodage est terminée, nous envisageons des résultats encore plus significatifs pour 2018», conclut Pierre Corbeil.

Commentaires

17 mars 2019

Brigitte Roy

Comment peux t’on acheter des crédits carbone pour un petit particulier qui profiterait idéalement à notre belle région d’Abitbi -Témiscamingue.

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