Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Économique

Retour

21 septembre 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Vote de grève chez Desjardins

Caisse Desjardins Rouyn-Noranda

©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Archives/Thierry de Noncourt

Les employés syndiqués CSN de Caisse Desjardins Rouyn-Noranda ont voté en faveur d’une banque de cinq jours de grève qui pourront être pris n’importe quand.

Le syndicat critique l’attitude de fermeture du directeur général à entreprendre des négociations sur le salaire et les évaluations de rendement. Ainsi, la partie patronale aurait déposé une offre <@Ri>finale<@$p>, coupant court à la discussion.

« Cette façon de faire des relations de travail en 2018 est inconcevable ! « Aucune négociation n’est possible et n’a vraiment eu lieu, et une offre finale qui nous impose des reculs par surcroît ! Ça, c’est la reconnaissance que l’employeur a à notre égard pour les services professionnels rendus à notre clientèle », s’est désolé Isabelle Frelas, présidente du syndicat. Elle demande que la direction revienne à la table et négocie de bonne foi.

Négos difficiles

Jean-Claude Loranger, directeur général de la Caisse reconnaît que les négociations sont difficiles et qu’une telle situation ne s’était pas présentée depuis qu’il est devenu directeur général en 2000. « Les négociations sont toujours ouvertes, il y a un conciliateur qui est toujours présent au dossier. Ils n’ont pas voté sur les offres monétaires comme telles, ils ont voté sur un mandat de grève. On va composer avec ça, on va retourner à la table de négociation si on a une invitation », a-t-il déclaré. Selon le syndicat, la partie patronale voudrait abaisser les conditions de travail pour rejoindre celles de travailleurs non syndiqués, ce qui serait absolument inacceptable pour celui-ci.

« Ce sont des négociations difficiles, mais je suis confiant d’en arriver à un règlement. J’ai une obligation envers le réseau. Il y a des ententes signées à date, donc j’ai une obligation de solidarité », ajouté M. Loranger.

Services aux membres

Les deux parties reconnaissent qu’il y a eu des progrès, mais qu’il reste des points d’achoppement. Un plan de mesures d’urgence sera mis en place advenant le déclenchement d’une grève. Ce sont les cadres qui prendront alors le relais pour assurer des services réduits aux membres. « Nous avons réussi à régler les aspects normatifs de notre contrat de travail en négociant. Il doit en être de même pour l’aspect pécuniaire. À l’employeur de choisir s’il brimera les services à la clientèle », a conclu M. Frelas.

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média