30 septembre 2018

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©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Michel Lepage, concepteur de la murale, Dany Charron, directrice du campus d’Amos et Judith Ménard, responsable du Stage de solidarité depuis ses débuts.

Celle-ci a été dévoilée le 26 septembre en présence de membres du personnel et de la direction du campus ainsi que des anciens participants et accompagnateurs de ce qui fut longtemps connu sous le nom du Stage Honduras.

«Ça fait 26 ans que notre campus organise ce stage de coopération internationale. Nous avons été le premier à le faire dans la région sous la gouverne de Judith Ménard, qui l’a monté de main de maître. Elle l’organise d’ailleurs toujours et on l’en remercie, parce qu’on y tient au stage, c’est une valeur ajoutée pour notre campus», a souligné la directrice Dany Charron.

De retour au Honduras

Le Stage de solidarité a vu le jour en 1992 avec un premier groupe qui avait fait un voyage en République dominicaine l’année suivante. Par la suite et pendant 18 années consécutives, des élèves sont allés en apprendre sur le Honduras et sur eux-mêmes, en compagnie d’accompagnateurs adultes.

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

La situation politique instable a obligé le Stage de solidarité à se tourner vers le Nicaragua et le Costa Rica, mais il retournera au Honduras pour sa 25e édition à la fin décembre.

Une murale commémorative

Chaque année, une affiche du Stage de solidarité a été réalisée et accrochée dans un corridor. On y retrouvait une photo du groupe participant, des photos du stage et une citation tirée du rapport. Ces affiches ont dû être décrochées des murs il y a quelques années afin de permettre de rafraîchir la peinture. Il a ensuite fallu trouver une alternative pour protéger les murs et permettre de poursuivre l’affichage pour les années à venir.

«N’eût été la persévérance de Michel Lepage, qui a fait tous les visuels des stages par le passé, on serait peut-être encore en réflexion, a reconnu Judith Ménard. Il a eu l’idée de cette murale, mais il restait à décider ce qu’on y retrouverait exactement et comment on pourrait y ajouter les futurs stages.»

Les anciens impliqués

Puisqu’il apparaissait impossible de reproduire toutes les affiches intégralement, il a été décidé d’en épurer le contenu dans un nouveau concept incluant plutôt les photos de chaque groupe et certaines photos symboliques.

«J’utilise rarement Facebook, mais là j’ai eu l’idée de consulter les anciens stagiaires par le biais de notre page pour le 25e du Stage de solidarité. Ce sont eux qui ont choisi les trois objectifs et les quatre citations que l’on peut lire sur la murale. Le concept permet d’ajouter deux années de stage par capsule sur la murale, on a donc de la place pour les 22 prochaines années», a souligné Judith Ménard.

Les trois objectifs sur la murale: apprendre, découvrir et partager, sont aussi présents en espagnol. On y retrouve de plus un nouveau logo élaboré en lien avec les 25 ans, d’où on voit le Stage de solidarité pousser d’une graine qui a la forme du Honduras.