07 septembre 2018

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©Gracieuseté

Par le passé, Marie-Claude Viens a réussi à réunir des groupes de 10 à 26 choristes pour l’Ensemble Nomad’Jazz.

Ce nouveau groupe permettra d’agrandir l’offre culturelle selon Marie-Maude Viens, qui dirige des chorales depuis 2010. «Il n’y a aucune chorale jazz dans la région, assure-t-elle. C’est un type de musique qui se chante différemment du classique, de la pop ou encore des comédies musicales. Je crois que c’est vraiment quelque chose qui va attirer les chanteurs d’ici.» 

Après avoir dirigé l’Ensemble vocal Nomad’Jazz pendant plus de 10 ans dans la région du Bas-St-Laurent, l’enseignante nouvellement arrivée en sol abitibien désirait plus que tout réunir des choristes à nouveau. «J’aime vraiment diriger des groupes, confie Marie-Maude Viens. C’est différent et ça permet de créer de magnifiques spectacles.» 

Formations 

Pour être admis dans l’Ensemble Nord’Jazz, il faut préalablement passer une petite audition. Les auditions auront lieu le mardi 11 septembre au Centre culturel de Val-d’Or à compter de 19h. 

Pour Marie-Maude Viens, devenir choriste au sein de cet ensemble permet aux participants de développer leurs voix sous plusieurs aspects. «Le jazz est un apprentissage rythmé, explique-t-elle. De plus, depuis 2010, j’utilise le Estill voice training qui permet de faire des entraînements selon l’anatomie. Ça amène de beaux résultats.» 

De plus, ces leçons en groupe sont très motivantes selon Mme Viens. «On entend le résultat au fur et à mesure des cours, précise-t-elle. À la base, de se retrouver des personnes qui ont la même passion que vous, c’est déjà très plaisant. On s’entraîne tous ensemble afin de jouer un concert de fin d’année.» 

Les leçons de l’Ensemble Nord’Jazz auront lieu au Centre culturel de Val-d’Or. Le local est d’ailleurs offert par le Conservatoire de musique pour Marie-Maude Viens. 

«Faire rayonner la musique dans la communauté, ça fait partie de la mission de l’organisme et moi, je veux mettre le jazz en valeur. Tout le monde est gagnant dans ce partenariat», conclut Mme Viens.