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01 février 2019

Des sacs réutilisables contre des sacs d’école

Cathy Pomerleau

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Cathy Pomerleau, présidente du Comptoir alimentaire de Malartic, pose avec l’un des modèles des sacs réutilisables qui sont en vente pour soutenir les enfants démunis.

Afin d’aider des élèves du primaire plus démunis, le Comptoir alimentaire de Malartic lance la vente de 300 sacs réutilisables dont tous les profits serviront à fournir des fournitures scolaires neuves à 25 enfants.

«Un sac pour un sac, lance la présidente de l’organisme, Cathy Pomerleau. Au Comptoir alimentaire, nous croyons fermement que l’éducation permet aux gens de se sortir de la pauvreté, alors nous pensons qu’en offrant du matériel à des jeunes plus démunis, on leur donne la chance de s’épanouir comme les autres.» 

Selon Mme Pomerleau, les besoins des familles démunis au niveau de l’éducation deviennent de plus en plus importants. 

«Ça fait plusieurs fois qu’on se fait dire que les familles qui bénéficient du Comptoir alimentaire auraient également besoin d’un coup de main pour le matériel scolaire, alors nous nous sommes décidés à faire un projet concret pour les aider», explique celle qui occupe également le titre de directrice de l’école primaire alternative Papillon-d’Or de Val-d'Or.  

4000 $ 

«Avant de lancer le projet, nous sommes allés au magasin de fournitures Hamster pour avoir une estimation du coût que ça va représenter au final, raconte Cathy Pomerleau. Au total, pour les 25 élèves que nous allons aider, la facture devrait être d’au moins 4000 $, mais c’est sans compter de possibles réductions.» 

Pour payer ce montant, le Comptoir compte sur la vente des sacs, qui devrait rapporter à elle seule 3000 $, mais aussi sur une subvention au provincial. «Nous pourrions toucher 1500 $ pour payer le reste de la facture, précise Mme Pomerleau. Rien n’est certain, peut-être que notre demande sera refusée. On se croise les doigts!» 

Dans le cas où l’organisme ne pourrait pas toucher à une somme allouée par le gouvernement, la présidente du Comptoir alimentaire n’entend pas baisser les bras. 

«Nous irons cogner aux portes d’entreprises et partenaires d’ici, estime-t-elle. Par tous les moyens, nous arriverons à aider ces jeunes! Peu importe comment on s’y prendra.» 

Notons également que les coûts reliés à la production des sacs ont été absorbés par le Comptoir et ses partenaires afin que les profits ne servent qu’à acheter du matériel scolaire. 

Dès aujourd’hui, les sacs réutilisables, qui sont bleu ou noir et qui arborent le logo de l’organisme, peuvent être achetés au coût de 10 $ chacun, directement au Comptoir alimentaire de Malartic ou auprès des bénévoles.

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