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05 février 2019

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

L’enquête sur remise en liberté de Denis Savard reportée

Denis Savard

©Photo - Sûreté du Québec

Denis Savard

Denis Savard, l’un des neuf coaccusés du Projet Oxyder, devra patienter encore un peu avant de subir son enquête sur remise en liberté.

Prévue mardi et possiblement mercredi au besoin, cette étape a été reportée au 21 février, au palais de justice de Val-d'Or, afin de permettre au nouvel avocat de Savard, Me Alain Leclerc, de prendre connaissance de la preuve et de préparer sa défense. «J’ai pu obtenir la preuve assez rapidement, ce qui me porte à croire que nous serons capables de procéder le 21 février», a mentionné Me Leclerc au tribunal mardi matin.

Après être demeuré silencieux à ses deux premières comparutions à Val-d’Or, invoquant ne pas vouloir parler à une machine (soit un juge qui siégeait par intercom), Denis Savard a cette fois-ci répondu aux questions du juge Jacques Ladouceur, qui siégeait sur place.

C’est d'ailleurs le juge Ladouceur, de la Cour du Québec, qui présidera l'audience du 21 février, où Denis Savard, 46 ans, de Rouyn-Noranda, tentera de démontrer qu’il peut être remis en liberté durant les procédures judiciaires, ce à quoi s’oppose la procureure de la Couronne, Me Andrée-Anne Gagnon.

Détenu depuis le 25 janvier, jour de son arrestation à Rouyn-Noranda après deux mois ou presque de cavale, Savard est accusé, comme les huit autres suspects du Projet Oxyder reliés à l’Abitibi, de complot pour faire le trafic de drogue, d’avoir œuvré pour une organisation criminelle et de trafic de stupéfiants. Il fait aussi face à des accusations de voies de fait (un dossier traité à Rouyn-Noranda jusqu’ici) et de possession d’une arme prohibée (un pistolet Pro PB Ten 2).

À la demande de Me Gagnon, le tribunal a imposé à Denis Savard une interdiction de communiquer directement ou indirectement avec une quinzaine de personnes durant les procédures judiciaires, dont les huit autres suspects de l’opération Oxyder, cette enquête policière de grande envergure visant à démanteler un réseau qui, selon la Sûreté du Québec, contrôlait le trafic de drogue en Abitibi-Témiscamingue et dans le nord-est de l’Ontario.

Rappelons que lors d’une précédente enquête sur remise en liberté concernant deux autres accusés d’Oxyder, à la mi-janvier, le juge Ladouceur a ordonné que Yannyck Simard demeure détenu pour la durée des procédures judiciaires et que Gyslain Guay, considéré par la police comme la tête dirigeante du réseau, soit remis en liberté sous plusieurs conditions strictes.

Quatre accusés d’Oxyder demeurent donc détenus jusqu’à nouvel ordre, les deux autres étant Guillaume Langevin et Naiian Brière-Gauthier, tandis que Miguel Laliberté, Martin Boucher, Éric Robidoux et Guillaume Fillion-Beaumont ont pu recouvrer leur liberté sous l’engagement de respecter de nombreuses conditions.

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