Culture
Retour08 février 2019
Les conspirations au cœur du premier album de Backstabber
©gracieuseté – Jean-François Girard
Les membres de Backstabber, dans l’ordre: Patrick Gagné, Christian Mongrain-Thériault et Éric Séguin, dans un décor témiscamien.
MUSIQUE. Le groupe de métal extrême Backstabber explore l’univers des théories du complot sur son premier album, Conspiracy Theorist, qui sera disponible à compter du 15 février.
Christian Mongrain-Thériault, de Dupuy, est à l’origine de Backstabber. Après avoir quitté Cryptik Howling en 2012, il avait composé deux chansons avant de joindre le groupe montréalais Depths of Hatred.
«Je suis revenu en Abitibi au printemps 2014, puis au début de 2015, j’ai rencontré deux amis de La Sarre avec qui je me suis mis à jammer. Tant qu’à faire, on a ramené ces deux compositions et avec une troisième chanson, on a sorti le démo Revenge en 2016», raconte celui qui a aussi été membre du groupe valdorien Decrepity.
Un nouveau groupe
Déjà, à la sortie du démo, le groupe avait changé. Le batteur Patrick Gagné (Rouyn-Noranda), qu’on a pu entendre avec Hécatombe et le groupe hommage In Flames We Trust, et le bassiste Éric Séguin (Malartic) ont joint Backstabber. En octobre 2017, le trio métallique a sorti la pièce Subterrean.
«On a composé l’album de 2016 à 2018. Je suis le point central au niveau de la composition, mais on sent de plus en plus l’apport du groupe. Les dernières chansons qu’on a faites, on les a sorties ensemble au local. C’est de plus en plus un effort de groupe», précise celui qui assume les rôles de guitariste et de chanteur au sein de Backstabber.
©gracieuseté
L’illustration en couverture de l’album Conspiracy Theorist est une œuvre de Marie-Jeanne Lemieux.
Les conspirations
Christian Mongrain-Thériault est aussi derrière les textes de l’album, dont le concept tourne autour des théories du complot. D’ailleurs, le disque s’ouvre sur un extrait du discours de John F. Kennedy devant l’American Newspaper Publishers Association en 1961.
«Des conspirationnistes affirment que c’est ce discours qui a tué Kennedy. On visite des théories du complot existantes, mais aussi des histoires fictives. Par exemple, une chanson porte sur un enlèvement par des extraterrestres. On prend tout ça avec un grain de sel», explique-t-il.
Conspiracy Theorist propose dix chansons de death métal mélodique, dont trois pièces instrumentales. «L’album pourrait initier quelqu’un qui connaît un peu moins le métal. Les codes sont là pour avoir des repères», croit Christian Mongrain-Thériault.
Un produit régional
Ce premier album de Backstabber est un produit purement régional. Enregistré à Dupuy, il a été mixé par Francis Beaulieu dans son studio de Rouyn-Noranda puis masterisé par Yannick St-Amand à son Northern Studio de Villemontel.
L’illustration en couverture de l’album est l’œuvre de Marie-Jeanne Lemieux, de Rouyn-Noranda, et les photos ont été réalisées par Jean-François Girard, de Ville-Marie.
Le groupe a déjà offert une douzaine de spectacles en trois ans. Il effectuera un prélancement le 9 février au Barbe Broue Pub de Ville-Marie en première partie de Morbid Chaos, un hommage à Sepultura. Le lancement officiel se fera à la Scène Évoluson de Rouyn-Noranda le samedi 2 mars avec Anonymus, Nova Spei et Horror Legacy. Conspiracy Theorist sera disponible sur les plateformes habituelles dès le 15 février.
Le groupe possède sa page Facebook et est présent sur Bandcamp, où l'on peut entendre des extraits.
BACKSTABBER — GEO ENGINEERING
BACKSTABBER — GEO ENGINEERING
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