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08 février 2019

Les écoles d’Abitibi-Ouest forcées de se munir de détecteurs de monoxyde de carbone

Pour l’instant, la CSLA doit assumer seule les dépenses

Polyno La Sarre CSLA

©Photo L’Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

Chaque système de chauffage au mazout ou au propane est maintenant équipé d’un détecteur de monoxyde de carbone.

Quelques jours après la fuite de gaz qui a eu lieu dans une école de Montréal, la Commission scolaire du Lac-Abitibi (CSLA) a reçu l’ordre de faire installer des détecteurs de monoxyde de carbone dans toutes ses écoles.

Le 14 janvier, une fuite de gaz a causé l’émoi à Montréal, alors que 43 personnes à l’école Des Découvreurs de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, dont 35 enfants ont été incommodées par des vapeurs de monoxyde de carbone. Trois jours plus tard, le 17 janvier, la direction de la CSLA recevait une lettre de la ministre de l’Éducation. «La directive nous demandait de se mettre à jour d’ici le 22 janvier», a expliqué la directrice générale de la CSLA, Isabelle Godbout. 

La direction a donc mis au travail tous ses électriciens et a également fait appel à une entreprise lasarroise pour installer des détecteurs de monoxyde de carbone dans pratiquement toutes les écoles de l’Abitibi-Ouest. 

«On en avait à certains endroits, mais puisque le Code du bâtiment ne nous obligeait pas à en avoir, il en manquait plusieurs», a indiqué Mme Godbout. 

Près d’une vingtaine d’appareils 

La CSLA a ainsi dû acheter et installer près d’une vingtaine de détecteurs. On ne parle pas ici de simples appareils que l’on retrouve en quincaillerie, mais bien de pièces d’équipement spécialisées qui sont branchées au système de sécurité incendie des écoles. «C’est dispendieux et ça demande une installation faite par des professionnels», a ajouté la directrice générale. 

Qui paiera la note? 

Pour l’instant, la CSLA n’a reçu aucune indication comme quoi elle pourrait bénéficier d’une aide financière pour payer la facture. De plus, elle ne connaît pas encore le montant total puisque les travaux étaient encore en cours lorsque le sujet a été exposé par le Conseil des commissaires. 

Ces détecteurs ont dû être installés sur chaque infrastructure de chauffage au mazout, gaz naturel ou propane. Bien que plusieurs écoles chauffent maintenant à l’électricité, plusieurs d’entre elles sont toujours équipées de systèmes d’appoint au mazout ou au propane.

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