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11 février 2019

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Daniel Laframboise remis en liberté quelques heures seulement

Daniel_Laframboise_mugshot

©Sûreté du Québec

Daniel Laframboise avait été arrêté le 2 août 2018. Depuis ce temps, il était détenu de manière préventive.

Détenu de manière préventive depuis son arrestation, le 2 août 2018, pour divers crimes à caractère sexuel, Daniel Laframboise, 50 ans, a été remis en liberté dans la matinée du 11 février pour être incarcéré de nouveau quelques heures plus tard.

La décision a été rendue par le juge Richard Grenier, de la Cour supérieure du Québec, au Palais de justice de Rouyn-Noranda. Le magistrat a ainsi renversé la décision rendue le 8 août par le juge Jacques Ladouceur.

Laframboise devait donc retrouver sa liberté pour la suite des procédures intentées contre lui, en échange d'une caution de 10 000 $. Il devait cependant se plier à de nombreuses conditions, parmi lesquelles l'interdiction d'utiliser Internet, que ce soit pour le travail ou pour son usage personnel. Il lui avait également été interdit d'entrer en contact avec les présumées victimes. Pour le reste des procédures, Laframboise s'était engagé à demeurer chez sa mère.

Cependant, quelques heures plus tard, dans l'après-midi, le dépôt de nouvelles accusations contre Laframboise, portant à cinq le nombre des présumées victimes, s'est soldé par une nouvelle incarcération. L'accusé devra revenir à la Cour le 14 février, à nouveau pour une enquête sur remise en liberté.

Coaccusé avec Sandra Rapattoni, Laframboise fait face à une quinzaine de chefs d'accusation qui vont de l'agression sexuelle aux voies de fait graves, en passant par les voies de fait, les menaces, la séquestration, la transmission d'images intimes des victimes et la fausse identité, alors qu'il se serait fait passer pour ses victimes. Il fait aussi face à des accusations d’avoir tenté d’induire ses victimes par des menaces, des accusations ou de la violence, afin qu'elles deviennent ses soumises.

Rappelons qu'un interdit de publication empêche les médias de dévoiler toute information relative aux présumées victimes qui pourrait conduire à leur identification ou qui pourrait avoir une influence sur les procédures judiciaires en cours.

En plus de son enquête sur remise en liberté, Laframboise doit revenir devant le juge les 19, 20 et 21 juin pour subir son enquête préliminaire.

Avec la collaboration d'Anne Blondin.

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