13 février 2019

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©Gracieuseté

Bien des enfants connaissent mieux Maurice Bélanger sous les traits de Moridicus le clown.

Ce nouvel outil, qui s’inscrit dans l’appel de projets en appui à l’offre culturelle dans le parcours éducatif avec le gouvernement du Québec, permettra aux responsables dans les CPE et aux parents de poursuivre l’éveil à la lecture des enfants. 

«Pour moi, c’est important que l’éveil à la lecture continue après mon passage, indique Maurice Bélanger. Avoir un outil à la maison pour permettre aux parents de poursuivre ce développement-là, je crois beaucoup que ce sera bénéfique pour les jeunes.» 

«Je vais y insérer des astuces et des conseils pour aider l’enfant à lire, mais aussi pour que le parent lui-même puisse créer des histoires avec son jeune, ajoute-t-il. Que ce soit des mises en situation auxquelles l’enfant peut se rattacher ou des noms de personnages, ce cahier permettra d’aider à développer un intérêt pour la lecture.» 

Ainsi, dès le mois de mars, et ce, jusqu’à la fin de l’année scolaire, Maurice Bélanger ira dans pas moins de 17 CPE pour faire des ateliers reliés à son livre auprès des jeunes et présenter son cahier pédagogique aux adultes.

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Dans ses ateliers, Maurice Bélanger fabriquera des monstres sous forme de marionnettes avec les jeunes.

Faire son monstre 

Tout en suivant l’histoire de Lulu la lune, qui est effrayé par un monstre habitant dans sa chambre, les jeunes participants devront fabriquer leur propre monstre sous forme de marionnette avec Maurice Bélanger. 

«En fabriquant nos monstres, nous allons parler des émotions, précise-t-il. Ça va notamment toucher la motricité et le langage, car ils vont tout faire eux-mêmes. Ils vont découper les yeux, leur ajouter des couleurs, des émotions et un nom en pigeant des syllabes dans un sac.» 

Ce que Maurice Bélanger tentera de faire passer comme message auprès des tout-petits, c’est que chaque personne est unique en son genre. 

«Lorsqu’ils vont regarder leur monstre à la fin de l’atelier, je vais leur faire réaliser qu’ils sont tous différents, car tous les jeunes sont uniques», conclut M. Bélanger.