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13 février 2019

Vous êtes tous des «influencés»

Kathy Tremblay

©Photo Gracieuseté - Le Citoyen Val d'Or - Amos

(Kathy Tremblay) - Comme je vous l’avais mentionné dans ma première chronique, je suis indécise. J’ai donc hésité longtemps sur mon deuxième sujet à traiter, Ou plutôt, mon premier «vrai» sujet. J’étais le premier sujet et ce n’était pas vraiment une chronique, mais plutôt une description tout de même brève de moi. Aussi, je suis «procrastineuse» (mot inventé tout spécialement pour moi). En avions-nous parlé? Donc, j’écris ceci à la veille de la tombée parce que… Parce que. Voilà.

Donc, pour mon premier vrai sujet, j’aurais pu vous parler du nouvel album des Backstreet Boys (traduction libre: les Gars de la ruelle)… En plus, j’ai décidé de tenir mes douces promesses faites dans la première chronique. Je vous parlerai donc de choses «pas nécessairement pertinentes» (oui, oui, je suis cette fille qui se cite elle-même dans ses chroniques). Et avec cette chronique, j’aurai «l’impression d’aider les gens» (encore une de mes citations célèbres). Ces deux promesses se seraient qualifiées pour les Backstreet Boys, mais non, j’ai décidé de garder mon boys band préféré pour une autre fois.

Si vous êtes adeptes de Facebook, d’Instagram, de Twitter, de YouTube ou de Snapchat, vous connaissez sans le savoir, sans même vous en rendre compte, des influenceurs. Vous êtes influencés tous les jours de votre vie en ouvrant vos applications préférées. De façon quasi sournoise, on tente de vous glisser sous les yeux des publicités sous forme de publications, de vidéos, d’articles de blogues et autres instruments numériques du genre. On saupoudre votre vie du hashtag #ad (pour «publicité») comme on saupoudre son spaghetti de poivre et de parmesan.

Je suis moi-même l’une des plus grandes victimes des influenceurs. Ceux à quatre pattes sont mes préférés. J’ai même versé une larme lorsque j’ai récemment appris la mort de Boo, ce chien influenceur suivi par plus de 16 millions d’adeptes sur Facebook et plus de 600 000 sur Instagram (dont, évidemment, moi sur les deux plateformes). Que faisait-il de si spécial, ce Boo? Eh bien, Boo était mignon. Simplement. Il nous laissait le regarder. Gratuitement. Boo vendait par contre beaucoup de produits dérivés. Et comme Michael Jackson depuis sa mort, il en vendra encore à travers le paradis des chiens. Boo travaillait également en partenariat avec des compagnies. En échange de publications, Boo était rémunéré (ou ses maîtres, nous ne le saurons jamais…). Vous commencez donc à comprendre le principe de ce qu’est un influenceur.

Comment les reconnaître? Ils sont partout sur vos plateformes numériques préférées. Ils sont généralement beaux, bien habillés et sentent sûrement bon (mais à travers l’écran, difficile de confirmer, et pour les chiens influenceurs, nous sommes moins certains de ce fait).

Cette toute petite chronique ne sert pas à dénoncer les méchants influenceurs… Je veux simplement trouver une façon simple, quand même efficace, de vous parler de la mort du chien Boo, qui m’a tant affectée, sans avoir l’air trop folle. Ai-je réussi?

En terminant, méfiez-vous juste un peu, mais pas trop, de ces gens qui vous vendent du rêve sur Instagram. Parce qu’après tout, votre chien ne sera jamais Boo et votre chat ne sera jamais Grumpy Cat (à mon plus grand désarroi).

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