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14 février 2019

«Il ne faut pas négliger l’impact qu’on peut avoir sur le destin des autres»

Michel Laplante livre un témoignage sur l’importance de persévérer dans la vie

Michel Laplante

©Photo L'Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

Dans le cadre de la Semaine de la persévérance scolaire, l’organisme Action Réussite Abitibi-Témiscamingue a invité le Valdorien Michel Laplante pour une série de conférences sur son parcours de vie. Un parcours rempli d’épreuves qu’il a traversées grâce à la persévérance.

M. Laplante est né à Joutel, dans la région de la Baie-James. À l’âge de six ans, sa famille a déménagé à Val-d’Or. À cet âge, jamais il n’aurait cru qu’un jour, il jouerait professionnellement au baseball à travers le monde. Son parcours est atypique, mais représente un exemple parfait de l’impact de la persévérance ainsi que de l’influence que les adultes peuvent avoir dans le développement des jeunes. 

La première influence 

D’abord attiré par le hockey, Michel Laplante combinait le baseball durant l’été. «Je jouais avec des amis à quatre contre quatre sans vraiment connaître les règles», a-t-il raconté. À l’adolescence, il se passionne plutôt pour le tennis. 

«Un jour, des amis veulent que j’embarque avec eux dans une ligue de baseball qu’ils organisent. J’accepte, mais comme ma priorité reste le tennis, je leur dis que je viendrai jouer avec eux quand j’aurai le temps», a-t-il mentionné. 

À la fin de la saison, Michel Landry, l’organisateur de la ligue, lui confie qu’il a du talent et lui recommande de participer à un camp d’entraînement de baseball qui allait se dérouler à Saint-Eustache. M. Laplante accepte, mais surtout parce qu’il ne sait encore pas trop quoi faire dans la vie. 

À la fin du camp, les organisateurs, impressionnés, l’approchent pour savoir d’où il sort. «Ils m’ont demandé si j’étais prêt à déménager dans le coin pour m’entraîner pendant l’hiver et jouer avec eux au printemps. Quelque chose me disait de foncer, alors j’ai décidé d’y aller», a relaté Michel Laplante. 

Les ligues majeures 

Après sa deuxième saison, même s’il n’avait pas été invité, en partie à cause de son style peu orthodoxe, Michel Laplante a trouvé un moyen de se rendre au camp d’entraînement des Braves d’Atlanta. 

«Le matin où je devais partir avec un ami qui avait été invité, il m’appelle pour me dire qu’il ne peut pas y aller. Je me résigne à rester chez moi et à oublier le baseball professionnel, mais ma conjointe ne le voyait pas comme ça et m’a motivé à y aller quand-même», a raconté l’athlète. 

Lors du camp, il termine parmi les trois finalistes. «C’est là que j’ai compris que j’étais bon, a-t-il signalé. Il me fallait juste un peu de confiance. Juste parce que quelqu’un était venu me dire que j’étais bon, ça m’a donné tellement de confiance que j’ai pu aider mon équipe à gagner le championnat junior.» 

Les professionnels 

Après le championnat, M. Laplante retourne à Val-d’Or et songe à abandonner le baseball. C’est alors que son ami Daniel Asselin lui suggère de s’essayer au programme de l’Académie de baseball du Canada (ABC). «L’ABC a refusé, là aussi à cause de mon style non orthodoxe de l’athlète, mais Daniel a insisté et il a fini par convaincre l’organisme de me laisser une chance dans un camp d’une journée», a-t-il indiqué. 

Le reste est bien connu des amateurs de baseball. «Le 2 juin 1992, je suis devenu l’un des joueurs les plus âgés à être repêché par une équipe de la Ligue nationale. C’était avec les Pirates de Pittsburgh», a relaté Michel Laplante. Il est ensuite passé dans plusieurs équipes, incluant les Expos. Sa carrière professionnelle s’est terminée après une blessure à l’épaule. Aujourd’hui, il agit comme directeur général des Capitales de Québec, une équipe de baseball de la ligue Canam. 

Persévérer 

«Quand je reviens sur la façon dont j’ai été influencé dans la vie, il y a une chose dont je suis sûr, c’est qu’on n’a jamais vraiment les mains sur le volant de notre destin, a illustré M. Laplante. Une chose que j’ai apprise, par contre, c’est qu’on peut avoir une influence sur le destin des autres. Des fois, les plus petits gestes peuvent avoir les plus gros impacts dans la vie des gens. Même si, des fois, on ne voit pas tout de suite l’influence qu’ils ont eu sur notre vie.»

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