15 février 2019

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©gracieuseté - Normand Léger

Aude Massé et les Aigles Bleues de l’Université de Moncton affronteront les Huskies de l’Université St Mary’s.

«On n’a jamais réussi à gagner contre elles cette saison, mais je ne pense pas que les résultats étaient représentatifs, car ce fut toujours des bons matchs. Toutefois, on n’a jamais été capable de créer assez d’offensive pour gagner. Ça va être une excellente série quart-de-finale», s’est exprimée d’entrée de jeu l’attaquante abitibienne. 

Freshwoman après un passage chez les Cougars du Collège Champlain de Lennoxville, la Valdorienne se dit emballée de pouvoir continuer sa saison pour au moins une semaine de plus alors que les Aigles Bleues ont été les dernières à se qualifier dans le Sport universitaire de l’Atlantique (SUA). 

«Ça va être excitant et différent de ce qu’on a connu parce que les séries éliminatoires sont une toute autre saison. J’ai bien hâte de vivre cela», a ajouté la joueuse des Aigles Bleues. 

La série se déroulera sous un format d’un deux de trois. Les deux équipes débuteront le tout vendredi à Halifax avant de revenir à Moncton, dimanche, pour ensuite disputer un match ultime (si nécessaire) mardi en Nouvelle-Écosse. 

Adaptation physique 

Auteure de six buts en autant de passes en 28 rencontres, Massé a dû composer avec une commotion cérébrale au tout début de la campagne, ce qui a ralenti un peu son adaptation au calibre universitaire. 

«Je me cherchais un peu comme joueuse, mais mes entraîneurs m’ont beaucoup aidée à ce niveau-là. Ils m’ont permis de me relever de cela et de me donner des ressources pour le faire», a déclaré Massé. 

Un répit salutaire 

La principale intéressée ne le cache pas: son retour à Val-d’Or durant le temps des Fêtes lui a fait du bien et lui a permis d’être meilleure sur la glace lors du dernier sprint de la saison. Le tout s’est également reflété sur la feuille des statistiques alors que sept de ses 12 points ont été récoltés dans les 12 dernières parties, soit depuis le début de l’année 2019. 

«Étant à plus de 15 heures de route de l’Abitibi, je n’ai pas pu retourner chez moi avant le congé de Noël. Honnêtement, c’est important de retourner à nos sources, de voir ses amis et de décrocher un peu. Quand tu penses seulement au hockey, il faut, à un moment donné, prendre une pause comme ç’a été le cas avec ma famille à Noël. Mentalement, c’était mieux par la suite et les résultats sur la glace ont paru», a déclaré la hockeyeuse.