15 février 2019

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©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Lucille Bisson pose fièrement avec son tout premier thriller jeunesse, «Un voyage d’enfer».

Publié aux Éditions Boomerang dans la section Slalom, Un voyage d’enfer relate l’histoire de William, un jeune étudiant de secondaire 1 dont le voyage scolaire à Ottawa tourne au cauchemar. 

Pour l’écrivaine, cet ouvrage est une sorte de voyage dans le temps. 

«J’ai écrit l’histoire il y a huit ans, donc bien avant les romans de Marianne Bellehumeur, raconte Lucille Bisson. Je n’avais jamais pensé ou osé le suggérer à des éditeurs. Il y a quelques mois, j’y ai repensé et je me suis dit que c’était maintenant ou jamais pour le faire publier.» 

Sa maison d’édition a accepté à la grande joie de la Valdorienne et a proposé seulement quelques modifications mineures. 

«On a surtout changé les prénoms des personnages, car il y a huit ans, ce n’était pas les mêmes noms qui étaient à la mode, admet-elle en riant. Pour ce qui est de l’intrigue, elle est exactement la même.» 

Garçons 

Si 2019 est la bonne année pour la publication d’Un voyage d’enfer, c’est pour une raison bien simple. 

«Je n’avais aucun ouvrage pour les garçons et, comme je fais des ateliers dans les écoles, je présente mes livres aux jeunes, explique Lucille Bisson. Je trouvais ça dommage de n’avoir que les Marianne Bellehumeur à montrer et je sais que ces romans touchent davantage les filles.» 

«Les garçons veulent de l’action, du suspense et non du bécotage, ajoute-t-elle. Je trouvais ça important d’avoir quelque chose à leur offrir aussi et que ça corresponde à ce qu’ils aiment.» 

Tome unique 

L’histoire de William ne fera toutefois pas l’objet d’une série. Lucille Bisson, qui prépare une nouvelle série jeunesse en plus de la première histoire hors-série de Marianne Bellehumeur, ne souhaite pas continuer les aventures du jeune garçon. 

«À moins que la réception soit plus qu’excellente et que les lecteurs en demandent encore, je ne pense pas faire de suite, indique-t-elle. C’était un beau défi, mais je dois avouer que je me sens plus dans mon élément quand j’écris des livres qui sont plus destinés aux filles, car il y a beaucoup plus d’émotions.»