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19 février 2019

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Un retour réussi en Abitibi pour Patrice Bernier

Patrice Bernier - Tournoi Midget Amos

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Patrice Bernier s’est adressé aux invités de la soirée pendant une trentaine de minutes avant de procéder à une séance de photos.

AMOS - Président d’honneur du 56e Tournoi national midget d’Amos, Patrice Bernier a fait la joie des gens présents au restaurant le Chat-Ô de l’Hôtel des Eskers, le 12 février, avec une conférence suivie d’une séance photo lors du souper-bénéfice qui sert d’ouverture aux festivités.

L’ex-capitaine de l'Impact de Montréal s’est exprimé pendant près d’une demi-heure sur son parcours d’athlète et l’importance de tracer son propre chemin dans une conférence parsemée d’anecdotes et histoires personnelles. 

Bernier a raconté son expérience alors qu’il était un membre des Foreurs de Val-d’Or et comment, lui et sa famille d’origine haïtienne, ont intégré la culture québécoise avec le hockey. 

«Quand mon père est arrivé dans les années 1970, c’était les belles années des Canadiens de Montréal avec Guy Lafleur et compagnie qui remportaient la Coupe Stanley. Quand les équipes gagnent, on s’accroche et on s’attache. Il se disait que j’allais jouer au soccer parce que j’aimais cela. Par contre, comme on était au Québec, il savait qu’il y avait également des chances que je joue au hockey et de me voir peut-être jouer pour le Tricolore, un jour», a raconté Patrice Bernier. 

Un retour nostalgique 

La soirée du 12 février avait une saveur particulière pour le membre du personnel technique de l’Académie de l’Impact puisque c’était sa première visite en Abitibi-Témiscamingue depuis 2001, lorsqu’il a assisté aux funérailles de son père de pension avec les Foreurs. 

Toutefois, ce dernier ne s’attendait pas à venir dans la région lors de son repêchage junior, en 1996. «J’ai dit à ma sœur que je ne voulais pas aller à deux endroits, soit Val-d’Or et Halifax. Cinq minutes plus tard, les Foreurs demandent un temps d’arrêt, font un échange avec Shawinigan, et m’appellent sur le podium. J’étais un peu dépité, car je trouvais que c’était loin et je voulais rester proche de mes amis», a avoué celui qui est aujourd’hu père de trois enfants. 

Ayant réussi à se tailler un poste avec l’équipe, le conférencier de la soirée est tombé peu à peu en amour avec le coin, si bien qu’il a été secoué d’apprendre l’échange qui l’envoyait aux Faucons de Sherbrooke à la mi-saison 1997-1998. 

Questionné sur ce qu’il appréciait le plus de l’Abitibi, l’ancien #8 n’y est pas allé par quatre chemins. «Je pense que c’est le côté bon vivant des gens. Ils sont là et apprécient la vie sans trop s’attrister sur les petites choses. Tu finis par sentir un sentiment de famille et de convivialité», explique Patrice Bernier. 

Diversifier ses sports 

Étant donné sa polyvalence et sa capacité d’avoir joué au hockey et au soccer à des hauts niveaux, Bernier a évidemment eu droit à une question du public à savoir si un jeune sportif devait se contenter d’un seul sport pour assurer son développement. Celui-ci est content de voir que des voix s’élèvent afin de convaincre les enfants et les parents d’essayer plusieurs disciplines. 

«Je comprends qu’on veuille aller dans la spécialisation et que les jeunes soient les meilleurs possible. Suffit de bien gérer le calendrier et de ne pas oublier que ce ne sont que des enfants. On demande aux jeunes d’être polyvalents à l’école, mais de ne faire qu’un seul sport. Pourquoi ne pas voir tout ce qui est possible jusqu’à ce qu’ils arrivent à un certain âge et ensuite se concentrer sur juste une chose», a précisé le président d’honneur.

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