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01 mars 2019

Le Québec plus attrayant pour l’investissement minier

AB-MineAttrayante

©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Anne Blondin

Selon le rapport de l’Institut Fraser de 2018, le Québec est le quatrième endroit au monde le plus attrayant pour investir dans le développement de projet minier.

Le Québec ressort comme étant le 4e endroit le plus attrayant au monde pour faire des investissements miniers selon les résultats du Sondage annuel auprès des sociétés minières de l’Institut Fraser, 2018, paru le 28 février.

Lors de l’édition de 2017 du sondage effectué par l’Institut Fraser, le Québec se situait au sixième rang mondial pour ce qui est de son attractivité. Dans le rapport de 2018, la province s’est retrouvée au quatrième rang. Seule la province de la Saskatchewan a réussi à devancer le Québec au sein du classement.

Cette amélioration est reçue favorablement par l’Association minière du Québec (AMQ). Par voie de communiqué, l’AMQ a rappelé qu’elle a mis beaucoup d’efforts depuis plus de cinq ans pour sensibiliser les gouvernements à mettre en place des mesures afin que le Québec se démarque sur la scène internationale et ainsi attirer les investisseurs.

«Il faut toutefois éviter le trop-plein d’enthousiasme à ce stade-ci et ne pas croire que tout est gagné. Ce classement est fragile et commande des efforts soutenus pour que le Québec demeure dans la mire des investisseurs et des développeurs de projet», a fait le constat la présidente-directrice générale de l’AMQ, Josée Méthot.

L’Association de l’exploration minière du Québec (AEMQ) a tenu à rappeler que la stabilité et la prévisibilité sont deux éléments qui sont favorables au développement de projet minier.

«Lors des cinq dernières années, le Québec s’est maintenu parmi les dix meilleures juridictions pour l’attrait à l’investissement. Il est important de poursuivre nos efforts afin de maintenir notre place parmi les meilleurs», a souligné le président du conseil d’administration de l’AEMQ, Mathieu Savard, dans son communiqué.

Encore beaucoup de travail

Si les deux associations sont très satisfaites de la place du Québec dans l’étude de l’Institut Fraser, elles sont tout de même conscientes qu’il reste encore beaucoup de travail a effectué afin maintenir et améliorer cette position.

Pour l’AMQ, cela doit passer par une plus grande cohérence et la fin des dédoublements règlementaires, des ajustements au niveau du régime fiscal et par la diminution de l’incertitude en ce qui a trait aux revendications territoriales.

De son côté, l’AEMQ a indiqué que plusieurs explorateurs ont des préoccupations grandissantes quant à la validité des claims miniers actuels. Elle a également ajouté que la lourdeur administrative est aussi problématique.

«Le Québec a longtemps été un précurseur dans les catégories de la qualité de l’information géologique et celles de la disponibilité et la qualité de la main-d’œuvre. Cinq autres provinces nous devancent maintenant en ce qui a trait à la qualité de l’information géologique accessible», a fait ressortir dans son communiqué M. Savard.

Les deux associations s’entendent également sur le fait que le Québec devra mettre en place des actions concrètes pour contrer la pénurie de main-d’œuvre.

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