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19 mars 2019

Prévenir le racisme grâce à l’art

Notre courtepointe

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Quelques participants et les acteurs principaux qui ont permis de réaliser l’exposition «Notre courtepointe» à Val-d’Or.

Dans le cadre de la 19e Semaine pour l’élimination de la discrimination raciale, la Ville et le Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or ont procédé, le 18 mars dernier, au dévoilement de l’exposition Notre courtepointe, qui est le résultat de deux projets de médiation culturelle.

Cette exposition, traduite sous forme d’une vingtaine de photos et de textes, sera affichée tout au long de la 7e Rue, en direction de l’aéroport de Val-d’Or. 

«C’est le résultat de deux projets: le Temps d’une soupe et Se rencontrer, se raconter, explique Paul-Antoine Martel, agent de liaison et de relations avec le milieu à la Ville de Val-d’Or. Les deux avaient une thématique qui se ressemblait, c’est-à-dire d’amener les gens à se rencontrer, pour montrer que ça permet de réduire les préjugés et de voir une personne pour qui elle est, au-delà des apparences.» 

Le Temps d’une soupe consistait à un repas partagé entre deux inconnus, qui devaient discuter sur divers thèmes. Ensuite, une fois la discussion terminée, les duos ont été pris en photo avec une phrase qui représentait l’expérience vécue. 

«L’autre projet s’est déroulé dans le cadre du cours de francisation à l’école L’Horizon, indique M. Martel. Là, ce sont vraiment des histoires issues de leur culture d’origine qu’ils nous présentent.» 

Vaut mieux prévenir que guérir 

Cette exposition s’inscrit également dans le plan de lutte contre le racisme de la Ville de Val-d’Or. Selon Paul-Antoine Martel, des projets comme Notre courtepointe permettent de prévenir le racisme en démystifiant notamment les autres cultures. 

«On a fait un portrait du racisme et ce qu’on a constaté, c’est que les gens ont des préjugés, mais quand ils apprennent à connaître quelqu’un, ils se rendent compte qu’on est tous humains. On vit tous des déceptions, du bonheur, de l’amour. C’est de permettre de rompre ces bulles-là», croit-il. 

La vingtaine de panneaux seront affichés dès que la neige aura suffisamment fondu pour permettre leur installation. 

Les affiches resteront en place jusqu’en juillet. 

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