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20 mars 2019

Malartic s’allie avec une ville du Maroc

Martin Ferron

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Martin Ferron, maire de Malartic et Hammia Mohamed Salme, vice-président du Conseil régional de Dakhla-Oued Ed Dahab au Maroc.

La Ville de Malartic et sa Société de développement économique (SDEM) ont annoncé, le 19 mars dernier, qu’elles s’alliaient avec la communauté de Dakhla-Oued Ed Dahab, une ville du sud du Maroc, pour développer des partenariats afin de faire grandir l’économie des deux villes.

Ces deux ententes sont le résultat de visites d’une délégation marocaine, mais aussi de représentants de la SDEM à Dakhla. 

Pour Martin Ferron, maire de Malartic, les partenariats qui uniront bientôt les deux villes seront très profitables pour leur économie, en s’entraidant notamment au niveau de la main-d’œuvre. 

«Ils ont beaucoup de main-d’œuvre de disponible, souligne M. Ferron. Ils ont des gens formés. Au niveau technique, c'est moins compliqué d'avoir des soudeurs et des mécaniciens de machinerie lourde. Le président de Soudure Dufer nous a dit que si 35 personnes formées arrivaient demain matin, il les engagerait sur-le-champ. En plus, la barrière des langues n'est pas là. Il y a des gens francophones, on est dans la francophonie. Ça peut être un bon bassin de recrutement, l'ouverture est présente.» 

Pour ce qui est des retombées au Maroc, le maire de Malartic explique que les entreprises de la ville minière iront offrir leurs conseils et leur expertise à Dakhla. 

«On pense notamment au traitement des eaux usées, car ils ont de gros défis à ce niveau-là, souligne le maire. Mais aussi au traitement des matières résiduelles et du compostage. Ils veulent faire un virage vert et on a l’expertise ici pour les aider.» 

«Ce sont des axes primordiaux et des champs de travail pour notre communauté, explique Hammia Mohamed Salme, vice-président du Conseil régional de Dakhla-Oued Ed Dahab. On souffre sur la récolte et le traitement des déchets, on a vraiment besoin de l’expertise et le savoir des gens d’ici dans ce domaine. On est sûrs et certains qu’on va avancer. De plus, on parle aussi des services de proximité: les espaces pour les sports et le monde culturel.» 

«Mon but, c’est que les entrepreneurs d’ici puissent réussir à développer des partenariats autres que ceux qu’ils ont ici pour prendre de l’expansion, ajoute Martin Ferron. Ça apporte des possibilités de contrats et de main-d’œuvre.» 

Yannick Richard

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Lmarssi Lâaroussi, deuxième vice-président du Conseil régional de Dakhla-Oued Ed Dahab au Maroc et Yannick Richard, président de la SDEM.

SDEM 

Du côté de la SDEM, on prévoit développer pas moins de 26 projets avec le Conseil régional de Dakhla-Oued Ed Dahab dans le cadre de la mise sur pied d’un plan stratégique de développement économique. 

Par ces échanges d’expertises, la Société espère que de nouveaux travailleurs pourraient venir à Malartic. 

«Il y a l'aspect ressource humaine qui est intéressant. Ils ont un bassin qui est jeune, disponible et ouvert sur le monde. Il peut même y avoir une partie échange qui peut se faire au niveau des étudiants», précise Yannick Richard, président de la SDEM. 

De plus, la Société estime que les retombées économiques des partenariats qui vont naître entre les deux sociétés seront énormes pour la Vallée-de-l’Or. 

«Nous, on prévoit que les gains dans les 36 prochains mois, que ce soit pour Malartic ou la MRC de la Vallée-de-l’Or (MRCVO) en général, seraient de 60 M $, indique Yannick Richard. C’est un win-win pour les deux communautés.» 

La Société emmènera d’ailleurs des représentants d’ASDR, à Dakhla, en avril prochain, pour une mission économique et rencontrer les principaux acteurs de la communauté. 

Kraken Resort 

Le projet de 70 unités hôtelières flottantes au Maroc, le Kraken Resort, avance tranquillement. Après avoir développé un plan d’affaires, les responsables du projet, dont Yannick Richard fait partie, iront sous peu en étude de faisabilité. De plus, il a été annoncé que les plans d’architectures finaux seront réalisés par les firmes Gensler et Premier Art. 

Rappelons que la majorité des composantes de ces unités seront fabriquées chez Soudure Dufer, à Malartic. 

Commentaires

20 mars 2019

Mahdi

Esque c'est pour algérien aussi

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