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21 mars 2019

«On veut une société où la haine n’a pas sa place»

Val-d'Or se mobilise une fois de plus contre le racisme

Marche Gabriel-Commanda Val-d'Or 19e 2019 racisme mobilisation prévention communauté

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

La marche a été ouverte avec cette grande banderole créée par l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT).

Des centaines de Valdoriens et Valdoriennes ont défilé, pancartes à la main, dans les rues du centre-ville, le 21 mars dernier, à l’occasion de la 19e édition de la traditionnelle Marche Gabriel-Commanda pour contrer le racisme.

Cette marche annuelle prend encore tout son sens en 2019, surtout avec les récents événements qui se sont déroulés dans le monde. 

«Avec ce qui s’est passé dans le sport et les attentats dans les mosquées de la Nouvelle-Zélande, on sait qu’il y a encore du travail à faire dans notre société», admet Édith Cloutier, directrice générale du Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or. 

D’ailleurs, en mémoire aux victimes, un moment de silence a été pris avant le début de la marche. 

«C’est poussé par la haine et la peur de l’autre, croit Mme Cloutier. À Val-d’Or, on est tous touchés par ça. Ce qu’il y a de plus respectueux à faire pour cette communauté, c’est de prendre une minute pour penser à eux.» 

Comme chaque année, des performances de chants et de danses traditionnelles autochtones ont été présentées sur la scène du Centre d’amitié autochtone. 

Marche Gabriel-Commanda Val-d'Or 19e 2019 racisme mobilisation prévention communauté

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Édith Cloutier, directrice générale du Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or et Pierre Corbeil, maire de Val-d’Or ont encouragés les citoyens à être respectueux des uns des autres.

Faire sa part 

Pour le maire de Val-d’Or, Pierre Corbeil, la Marche Gabriel-Commanda est importante, mais le travail qui doit se poursuivre une fois l’événement terminé l’est tout autant. 

«Oui, on peut mobiliser une collectivité autour d’un objectif ou d’un idéal commun, mais la démarche doit aussi être individuelle, croit le premier magistrat. Chacun et chacune d’entre nous doit, au quotidien, se poser la question: comment j’accepte l’autre? Comment pouvons-nous mieux vivre ensemble?» 

«C’est impressionnant d’année en année de voir autant de monde se mobiliser», ajoute M. Corbeil. 

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

©Sophie Rouillard

©archives - Le Citoyen - Le Citoyen Val d'Or - Amos

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

©Photo: Archives - Le Citoyen Val d'Or - Amos

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Une relève 

Encore cette année, des élèves du primaire, du secondaire, du collégiale et même du niveau universitaire se sont mobilisés pour la Marche Gabriel-Commanda. 

Cette solidarité venant de la jeunesse est plus que rassurante selon Édith Cloutier. 

«Les jeunes ne sont pas à l’abri de ce qui se passe dans le monde et la particularité de notre Marche, c’est qu’elle est portée par eux, souligne Mme Cloutier. C’est à travers eux que ce message de solidarité va se porter. Pour eux, aujourd’hui, c’est souvent le premier geste citoyen qu’ils posent en prenant la rue pour contre le racisme et je crois que c’est porteur d’espoir pour notre société.» 

Marche Gabriel-Commanda

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Que ce soit en anglais ou en français, presque tous les citoyens présents à la Marche Gabriel-Commanda ont illustré leur solidarité face aux victimes de racisme.

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