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01 avril 2019

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Une année de papier pour Ressources Falco

Falco_Horne5_environnement

©Ressources Falco

L’équipe environnementale de Falco sera très active cette année, notamment sur le site Norbec, où la société entend entreposer une partie des résidus de Horne 5.

Contrainte de réduire plusieurs activités en raison des difficultés à obtenir du financement, Ressources Falco n’a pas mis pour autant le développement du projet Horne 5 sur la glace.

«Dans le contexte actuel, nous avons dû nous concentrer sur nos gros éléments, a expliqué le PDG de Falco, Luc Lessard. Pour nous, 2019 sera donc principalement une année de papier, avec trois grands objectifs à atteindre: régler les autorisations avec la tierce partie pour procéder aux travaux de surface, conclure avec Québec toutes les ententes relatives aux permis et boucler notre financement.»

À cet égard, M. Lessard a rappelé que Falco envisage toujours de s’adjoindre un partenaire stratégique. «En plus de donner confiance aux investisseurs potentiels, cela rassurera la tierce partie, a-t-il mentionné. On sait également que Québec devrait nous donner son appui.»

«De par sa nature, il n’y a qu’une seule équipe capable de mener à bien Horne 5 et c’est celle qui a construit Canadian Malartic. Et ça, bien des gens dans le milieu en sont conscients. On a dû retarder notre échéancier à cause du contexte actuel, mais on n’abandonne pas notre projet», a ajouté celui qui, au sein de l’ancienne Corporation minière Osisko, a notamment été responsable de la conception, de la construction et de la mise en service de la mine à ciel ouvert de Malartic.

«Il n’y a qu’une seule équipe capable de mener à bien Horne 5 et c’est celle qui a construit Canadian Malartic» - Luc Lessard

Beaucoup d’efforts diversifiés

À l’heure actuelle, Falco a suspendu ses travaux d’exploration aux alentours du projet Horne 5. La société a aussi affecté une partie de ses ressources humaines à des projets chapeautés par son principal actionnaire, Redevances aurifères Osisko. «Ça va nous permettre de les conserver à notre emploi, ce qui est un atout précieux dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre qualifiée», a fait valoir Luc Lessard.

Par ailleurs, Falco travaille activement avec le comité citoyen afin de s’assurer de maintenir l’acceptabilité sociale de Horne 5. «Notre équipe environnementale est également très active, particulièrement sur tout ce qui a trait au parc à résidus Norbec à D’Alembert, où nous allons acheminer une partie des résidus de notre projet», a précisé M. Lessard.

Projet à risque zéro

L’équipe technique n’a par ailleurs pas chômé au cours des derniers mois. Depuis le début de l’automne et jusqu’à la fin février, elle a réalisé des forages pour évaluer les risques relatifs au pilier de surface de Horne 5 et aux anciens chantiers souterrains.

«On veut notamment déterminer la stabilité des sols et leur résistance aux vibrations, a fait savoir Luc Lessard. Il y a encore beaucoup d’aspects techniques à examiner, mais on s’attend à devoir remblayer à 100 % certains anciens chantiers. Pas parce qu’ils sont dangereux, mais parce que notre idée, c’est de ne pas avoir un projet à faible risque, mais un projet à risque zéro, et ce, autant pour nos propres opérations que les activités de nos voisins en surface.»

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