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17 avril 2019

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Senneterre veut un Centre de valorisation des aires protégées

Jean-Maurice Matte - CVAP

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le maire de Senneterre, Jean-Maurice Matte, croit qu’un Centre de valorisation des aires protégées va aider à l’économie de sa ville.

SENNETERRE - La municipalité de Senneterre se dresse en leader régional du dossier des aires protégées en lançant un projet de Centre de valorisation (CVAP) au sein de la ville.

Cette idée inclurait un centre d’interprétation pour un volet plus touristique, un centre de formation et d’ateliers qui permettrait à des étudiants de pouvoir faire des stages et de travailler sur le terrain, un centre de recherche avec un laboratoire d’étude et d’observation en plus de résidences pour les chercheurs et un agora pour des discussions et des conférences. 

Pour le maire de Senneterre, Jean-Maurice Matte, l’Abitibi-Témiscamingue et sa municipalité seraient des territoires de choix pour l’instauration d’un tel bâtiment.  

«Avec le Nord-du-Québec qui a 13% de son territoire sous protection, on peut mettre en valeur leurs aires à partir de Senneterre et aller visiter certaines d’entre elles. L’avantage de notre territoire est qu’il est toujours accessible», a mentionné le maire. 

Selon des chiffres gouvernementaux, l’Abitibi-Témiscamingue se classe au troisième rang des régions avec la plus grande superficie d’aires protégées avec 4699,72 kilomètres carrés et en cinquième place au niveau du pourcentage avec 7,27%. 

Pas juste touristique 

Le volet éducationnel est vital dans le plan du CVAP selon M. Matte. Celui-ci ne tenait pas à avoir seulement un volet touristique, puisqu’il aurait été difficile en région éloignée de bien faire vivre le projet. Un côté éducationnel assurera une sensibilisation à la conservation et au développement durable. 

«Les aires protégées ont des considérations anthropiques et sociales. Il y a une tendance mondiale de protéger certaines parties du territoire pour que ça perdure. Pour cela, il faut l’expliquer à la population», a déclaré le maire. 

De plus, le tout amènerait une diversification économique à la localité.  

«La mise en place des aires protégées a enlevé des mètres carrés aux forestières et a soustrait des territoires pour les projets miniers. Être capable d’avoir une économie de remplacement par un tel centre viendrait compenser pour les pertes qu’il y a eu», a signifié Jean-Maurice Matte. 

Projet de mandat 

Si la première pelletée est encore loin de se faire, la Corporation de développement économique de Senneterre est au stade des échanges et des discussions sur les objectifs, la portée et le format du projet, jusqu'à la fin du printemps. 

D’ici le mois d’août, le groupe se rendra à Québec pour présenter cela à des différents ministères comme celui de l’Environnement, de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et du Développement régional.  

Les gens en place croient que le tout peut s’accomplir dans le présent mandat du député d’Abitibi-Est, Pierre Dufour.  

«On va aller chercher de l’appui régional. On comprend que c’est gros, mais ça avance pour nous. Ce qu’on a dit au ministre Dufour, ce n’est pas quelque chose qu’on veut qui se réalise à l’automne. Le concept est nouveau au Québec et c’est un dossier de mandat», n’a pas caché le premier magistrat. 

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