Économique
Retour19 avril 2019
Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca
La faille de Cadillac n’a pas encore livré tous ses trésors
Les prospecteurs misent beaucoup sous la limite des 500 mètres
©Photo Agnico Eagle
La faille de Cadillac pourrait receler encore bien des trésors sous au-delà de la limite des 500 mètres de profondeur. Sur la photo, la mine LaRonde d’Agnico Eagle, la plus profonde des deux Amériques.
L’activité minière est en opération depuis près d’un siècle en Abitibi-Témiscamingue. Les réserves de minerai s’amenuisent donc en surface, mais sous les 500 premiers mètres il resterait encore des réserves importantes.
La faille de Cadillac n’aurait donc pas livré tous ses trésors, selon les prospecteurs.
«On sait qu’il n’y a plus vraiment d’opérations possibles près de la surface. Par contre, passé la barrière des 500 mètres, il reste un grand terrain de jeu entre Rouyn-Noranda et Val-d’Or. C’est là que des mines comme LaRonde ont pu apparaître. Il y a d’autres secteurs comme ça, où je ne serais pas surpris, dans le futur, de voir des compagnies axer leur campagne d’exploration en profondeur, parce qu’il reste encore un gros potentiel sous les 500 mètres», a confié Christian Goulet, directeur général de la mine LaRonde d’Agnico Eagle.
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