22 avril 2019

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©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Archives/Patrick Rodrigue

Directeur général de la Fonderie Horne depuis 2008, Claude Bélanger a accepté un nouveau poste au sein de Glencore en Australie.

M. Bélanger a d’abord été engagé à titre de directeur des opérations au complexe métallurgique de Rouyn-Noranda en octobre 2006. Il en est devenu le directeur général en 2008. Bien qu’il soit très heureux de relever un nouveau défi au sein de Glencore, il a admis qu’il quittera la Capitale nationale du cuivre avec un petit pincement au cœur.

«Pour moi, la Fonderie Horne a toujours été une deuxième famille puisqu’on passe beaucoup de temps au travail, a-t-il indiqué. Après avoir passé un peu plus d’une dizaine d’années au même endroit, c’est un défi intéressant qui se présente. Je suis très enthousiaste de le relever, tout ça dans un pays différent avec une culture différente. On se lance dans l’aventure et on verra où cela nous mène.»

D’abord un travail d’équipe

Lorsqu’est venu le temps de parler des réalisations de Claude Bélanger alors qu’il était à la tête de la Fonderie Horne, ce dernier a émis quelques réserves, préférant accorder le crédit à l’ensemble de l’équipe avec qui il a travaillé au cours des dernières années.

«On a fait beaucoup d’améliorations au fil des années, et c’est grâce au travail et à la collaboration de tous les employés que nous sommes rendus où nous sommes actuellement. L’entreprise devra poursuivre dans cette direction dans les prochaines années. L’avenir est très grand pour la Fonderie Horne. Je ne suis pas inquiet là-dessus» a-t-il souligné.

Contre vents et marées

Un premier accomplissement réalisé par M. Bélanger et son équipe est le fait que la Fonderie Horne ait réussi à rester en opération dans un marché où la concurrence, en particulier de l’Asie, devient toujours plus féroce. «La teneur de cuivre dans nos sources d’alimentation était beaucoup plus élevée. Il fallait donc être capable de convertir ce cuivre-là en anodes. Nous avons réussi à relever ce défi, qui était majeur», a mentionné le directeur général sortant.

Claude Bélanger est également fier de mettre en valeur les efforts consentis par son équipe à avoir amélioré les performances environnementales de l’entreprise, notamment en fixation du soufre. «On a diminué de façon significative nos émissions fugitives, a-t-il rappelé. C’est sûr qu’il arrive à l’occasion des incidents. Les émissions zéro sont impossibles, malheureusement, mais l’on voit une nette amélioration au fil des années.»

Impossible, non plus, de passer sous silence le virage majeur effectué à la Fonderie Horne au niveau de la santé et de la sécurité. «C’est l’une des valeurs les plus importantes pour moi, a signalé M. Bélanger. Nous avons réussi à maintenir une séquence de presque huit années sans accident avec perte de temps. C’est un record. Nous devions amener les employés à être mieux conscientisés. Ça, c’était vraiment important pour moi.»