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25 avril 2019

18 nouvelles tuiles orneront les plafonds de l’hôpital d'Amos

La nouvelle cuvée est exposée au Vieux-Palais

Projet RBL groupe

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Les artistes de la phase 7 du projet RBL présents au vernissage: Yolande Drouin, Anne-Marie Jutras, Rollande Brochu Larouche, Gisèle Drouin, Diane Raby, Bernard de Maupeou, Joane Lavoie et Suzanne Leclerc. Absents: Danielle Gélinas, Pauline Masse, Louise Filion et Diane Morin.

ARTS VISUELS. Dix-huit nouvelles tuiles de plafond peintes par des artistes locaux s’ajouteront aux 117 déjà présentes à l’hôpital d’Amos. Elles peuvent être contemplées au Vieux-Palais jusqu’au 28 mai.

Il s’agit de la 7e phase du projet RBL (Repos, Bien-être et Lumière), initié en 2009 et piloté par Rollande Brochu Larouche. Celui-ci a remporté un prix de l’Association québécoise des établissements de santé et de services sociaux en 2015.

La nouvelle cuvée est le fruit du travail bénévole de 12 membres de la Société des arts Harricana et elle est exposée sous le thème Quand l’art donne un coup de pouce à la médecine. Une tuile est même installée au plafond au-dessus d’un lit d’hôpital pour bien mettre le projet en contexte. Il est aussi possible de voir les tuiles des autres phases dans des albums photo.

Artistique et social

«Ce qui était important de souligner pour nous, c’était l’implication artistique, mais également communautaire et sociale d’un tel projet. Parce que les tuiles en tant que telles sont vraiment très belles, mais si on ne les contextualise pas, on passe un petit peu à côté du projet social que Madame Rollande Brochu Larouche a initié, a fait valoir Marie-Hélène McGuire Lavoie, directrice générale de la Corporation du Vieux-Palais et de la Maison Hector-Authier, lors du vernissage, le 14 avril.

«Je veux aussi mentionner les bienfaits réels d’un tel projet. Les tuiles ont un effet apaisant et réconfortant, a-t-elle poursuivi. Il est prouvé que ça donne un coup de pouce à la médecine, d’où le titre de l’exposition.»

Égayer le séjour

Ce projet a germé dans la tête de l’artiste Rollande Brochu Larouche après qu’elle eût réalisé une toile montrant l’appareil reproducteur féminin pour une gynécologue de l’hôpital. Inspirée par son père, qui lui avait dit qu’il avait passé son séjour à l’hôpital à compter les trous dans les tuiles au plafond, elle a alors proposé de produire des œuvres directement sur des tuiles de plafond pour que les patients alités aient autre chose à contempler.

Projet RBL tuile plafond

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Une tuile de plafond est exposée au-dessus d’un lit d’hôpital au Vieux-Palais, afin de bien mettre en contexte le projet RBL.

«Je trouve que c’est un projet rassembleur, car il repose sur des principes de partage et de gratuité» - Rollande Brochu Larouche

Projet RBL tuiles

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Quelques-unes des tuiles de plafond peintes et exposées au Vieux-Palais.

«Le projet est issu de deux motivations bien ancrées. D’abord, celle d’égayer le séjour des patients qui reçoivent des soins en enjolivant les plafonds de l’hôpital. Puis, celle de vivifier également la Société des arts Harricana. À la suite de la réponse positive de la direction et la collaboration bénévole des artistes, le projet a débuté en pédiatrie, puis s’est poursuivi en médecine, dans les unités d’oncologie, de soins intensifs, à l’urgence, dans la salle des plâtres, en physiothérapie, en psychiatrie, dans l’unité mère-enfant et à l’étage de chirurgie», a défilé Mme Brochu Larouche, qui a précisé que chaque tuile est produite selon un thème qui sied au département où elle sera installée.

Un projet rassembleur

Cette dernière n’a pas manqué de souligner l’apport important des artistes qui ont participé au projet. «Je n’ai pas fait ça toute seule. Ce qui me fait plaisir, c’est qu’à chaque fois qu’on lance le projet, les artistes répondent tout de suite», a-t-elle déclaré.

Et grâce au rayonnement médiatique du projet, qui en plus de se retrouver dans les médias locaux et les revues spécialisées avait fait l’objet d’un reportage à l’émission C’est ça la vie de Marcia Pilote, d’autres établissements ont suivi l’exemple d’Amos. C’est le cas à Alma, Chicoutimi, Charlevoix, Lanaudière et Gatineau. «J’espère que ce projet deviendra contagieux», a lancé Mme Brochu Larouche.

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