25 avril 2019

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©Pixabay

La nourriture kéto consiste à remplacer les glucides par les gras naturels.

Au menu, l’animatrice radio à la station FM 93 de Québec et auteure du livre «Perdre du poids en mangeant du gras», Josey Arsenault, viendra donner deux conférences intitulées «L'ABC du cétogène» et «Le Jeûne - Détruire les mythes du céto».  

De plus, Dre Marie-Ève Blanchette, médecin de famille à Val-d’Or, expliquera le fonctionnement de la cellule humaine et comment elle carbure. La présence de food trucks et des commerçants locaux agrémenteront cette journée. 

Mouvement alimentaire qui a énormément gagné en popularité, l’alimentation cétogène consiste à réduire considérablement sa consommation de glucides, de féculents (pain, pâtes, riz) et d’aliments transformés pour privilégier des gras naturels comme le beurre, la crème, les charcuteries en plus de manger des noix, petits fruits et des légumes verts. 

La demande est là 

Ayant utilisé cette méthode pour guérir des problèmes de santé et perdre du poids, la présidente et fondatrice du festival, Manon Racine, croit que la population voit de plus en plus le régime kéto comme une possible solution à des maladies. 

«J’ai commencé à manger kéto en mai 2018 à la suite de problèmes de santé récurrents comme des tendinites au tendon d’Achille qui persistaient. J’ai fait beaucoup de lectures là-dessus et j’ai constaté que la demande était là dans la région, affirme Mme Racine. 

«Ça fait plusieurs années que les médecins utilisent cette diète pour les enfants qui souffrent d’épilepsie. Pourquoi on en parle plus? Je crois que les gens se rendent compte que le sucre raffiné n’est pas bon pour la santé, même si ça fait longtemps qu’on le dit», ajoute-t-elle. 

Une expansion? 

Pour la première édition, les festivités se tiendront uniquement à Val-d’Or, mais rien n’est écarté en vue de la venue d’un festival d’alimentation kéto vers Rouyn-Noranda et l’ouest de la région. 

«On n’est encore qu’à une première édition. Je suis native de Québec, mais je suis à Val-d’Or depuis une dizaine d’années, donc c’est certain que j’allais débuter ici. On verra l’intérêt des gens, mais je ne peux pas prédire ce qui va se passer dans les prochaines années… il y a possibilité qu’éventuellement on se dirige vers l’ouest de l’Abitibi pour couvrir les secteurs de La Sarre, Ville-Marie et Rouyn-Noranda», précise Manon Racine.