27 avril 2019

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©gracieuseté

Au cours des dernières années, la Ville a réalisé d’importants investissements avec l’aide de Québec, notamment pour améliorer la piste d’atterrissage et l’aérogare.

Celui-ci, rappelons-le, relève du volet aviation du ministère fédéral. Cette demande fait suite à la rencontre de la délégation régionale qui a rencontré différents ministres, dont Marc Garneau, le 5 février à Ottawa.

«J’ai pu lui parler de notre projet d’aménager des installations pour déglacer les ailes à notre aéroport. Il s’agit d’un important investissement d’environ 1 M $ qu’on ne peut assumer seuls. Or, notre projet ne cadre dans aucun programme. Le ministre Garneau s’est montré très sensible à notre projet et nous a invités à lui envoyer directement une demande», explique le maire Sébastien D’Astous.

Protéger l’esker

Le coût élevé du projet s’explique en grande partie par le fait que la Ville doit protéger l’esker dans ce projet. «Il faut des équipements pour récupérer le glycol utilisé pour déglacer les ailes, dont une dalle de béton avec un bassin de rétention et un camion», précise M. D’Astous.

Le projet est important pour la Ville d’Amos, qui souhaite maximiser l’utilisation de son aéroport 12 mois par année, notamment pour le transport médical, le pont aérien avec le Grand Nord en matière carcérale et le développement économique.