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13 mai 2019

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Déjà cinq ans depuis la 3e coupe des Foreurs

L’ex-capitaine Samuel Henley garde une grande fierté

Samuel Henley - Coupe du Président

©archives – LHJMQ/Vincent Éthier - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Samuel Henley soulevant la Coupe du Président après la victoire des siens lors du match #7 à Baie-Comeau.

HOCKEY JUNIOR - Cinq ans après avoir soulevé la Coupe du Président au Centre Henry-Leonard de Baie-Comeau, Samuel Henley vit toujours la fierté pour sa ville d’origine et constate à quel point le temps a passé vite depuis la présence des Foreurs à la Coupe Memorial de 2014. 

Auteur de 28 points en 24 rencontres éliminatoires, l’ancien capitaine garde encore des merveilleux souvenirs de cette conquête, mais aussi de tout le processus qui a mené à cette troisième victoire dans l’histoire de la concession. 

«C’était vraiment extraordinaire. Je pense que les gens ne nous voyaient pas nécessairement gagner la coupe, ni parmi les favoris. De savoir que la ville était derrière nous, c’était génial. J’avais vécu les deux autres coupes en tant que partisan et l’ambiance était géniale. C’est cliché à dire, mais le septième joueur nous a aidés et on l’a senti», a révélé l’ancien numéro 14. 

Un sentiment encore plus grand habitait le Valdorien lors de ce fameux 7e match sur la Côte-Nord. En plus d’affronter l’intimidante foule du Drakkar, Henley avait quelques membres de la famille du côté de son père qui ont pu assister à la rencontre, vu qu’ils habitaient dans la région. 

«Ce qui était spécial là-dedans, c’était le fait que les séries avaient été éprouvantes physiquement et mentalement et qu’on savait qu’on allait tout de suite à la Coupe Memorial. Je pense que dans l’avion, on n’avait pas eu trop le temps de réaliser ce qu’on venait d’accomplir. Par contre, voir les partisans à notre arrivée à l’aéroport, c’est facilement mon plus beau moment en carrière»   

Une équipe spéciale 

Avec le recul, le deuxième membre du trio Henley a constaté à quel point le groupe de joueurs dont il faisait partie avait quelque chose de spécial. 

Ayant vu lui et cinq autres de ses coéquipiers de l’édition 2013-2014 jouer au moins un match dans la LNH, le capitaine savait déjà à l’époque que le club était rempli de potentiel. 

«Moi, ça ne m’a pas surpris du tout. Dans la situation où on était, on a été un peu chanceux, car quelques-uns de nos gros joueurs étaient jeunes. Nicolas Aubé-Kubel, Anthony Richard et Anthony Beauregard avaient tous 17 ans. Tu te dis qu’ils vont beaucoup progresser s’ils ont réussi à faire ce qu’ils ont fait à cet âge-là» 

De passage à Val-d’Or en début février avec le Titan d’Acadie-Bathurst, l’entraîneur-chef, Mario Durocher, avait donné le crédit aux joueurs pour avoir accompli cette conquête et d’avoir réussi à percer chez les pros. 

«Je leur lève mon chapeau parce que ce sont eux qui ont les patins dans les pieds. Nous, on les a juste aidés à progresser. C’est sûr que le fait de gagner amène un état d’esprit différent et c’est important pour la suite de leur carrière. Ils ont travaillé fort pour se rendre là. Même Anthony [Mantha] a passé par la Ligue américaine et ne l’a pas eu facile», avait déclaré l'instructeur. 

Un des points qui aura marqué l’imaginaire des partisans du vert et or est sa capacité à plier sans jamais casser et la Coupe Memorial aura été le théâtre de nombreux rebondissements, surtout les deux parties contre les Oil Kings d’Edmonton. 

Rappelons que dans le premier affrontement, Anthony Richard avait donné la victoire en deuxième période de prolongation. Trois jours plus tard, les représentants de la WHL avaient obtenu leur billet pour la finale grâce à un filet de Curtis Lazar en troisième période de prolongation alors que Guillaume Gélinas avait créé l’égalité avec 36 secondes à faire en troisième période. Edmonton allait éventuellement remporter la Coupe Memorial 48 heures plus tard en défaisant le Storm de Guelph au compte de 6 à 3. 

«Quand je suis monté au niveau professionnel avec l’Avalanche, j’ai côtoyé Cody Corbett et Reid Petryk des Oil Kings. Quand on s’est reparlé de la Coupe Memorial, ils disaient que c’était probablement les deux matchs les plus difficiles qu’ils avaient eu à jouer», n’a pas caché Samuel Henley. 

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