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15 mai 2019

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

La couverture cellulaire doublera en région

Fin de service cellulaire CDMA

©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Archives

95 % de la population de la région sera desservie par les service cellulaires d’ici trois ans.

Le projet Mobile A-T ajoutera 32 nouveaux sites cellulaires et permettra de couvrir environ le double du territoire actuellement desservi par le réseau cellulaire en Abitibi-Témiscamingue et dans la Réserve faunique de La Vérendrye. Six nouvelles tours devraient être construites dès cette année.

«C’est un besoin essentiel pour les citoyens et quand on veut attirer des entreprises, de la main-d’œuvre ou de nouvelles populations.» - Claire Bolduc

Comme il a été confirmé le 15 mai à Rouyn-Noranda, le projet piloté par le GIRAT (Gestion de l’inforoute régionale en Abitibi-Témiscamingue) sera réalisé sur trois ans et nécessitera un investissement de 15 M $. Le gouvernement fédéral ne participe pas; il s’agit d’un partenariat entre le gouvernement québécois, la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue (CPAT), les cinq MRC de la région, celle de la Vallée-de-la-Gatineau, Desjardins et Bell. 

Un autre 4 M $ sera nécessaire pour passer au 5G d’ici 2029. Le projet représente un investissement d’environ 7 $ par habitant de la région. 

Fini le trou noir de La Vérendrye 

Le projet permettra de faire passer le taux de desserte de la population de 85 % à 95 %, alors que 770 km de routes supplémentaires seront aussi couvertes. Ainsi, le trou noir de la Réserve faunique La Vérendrye sera bientôt chose du passé. 

Il y aura six nouveaux sites déployés dès cette année: Belleterre, Lac Beauchastel, Landrienne, Vassan, Val-Senneville et Kipawa. À terme, il y aura 17 nouvelles tours de 300 pieds, dites macro, et 15 installations à même des infrastructures existantes, comme des clochers, dites méso. 

Selon les responsables, la région deviendra un chef de file dans le domaine au Québec avec ce projet. 

Pour Claire Bolduc, présidente de la CPAT, il s’agit d’une bonne nouvelle pour l’économie, les citoyens et leur sécurité. «C’est un besoin essentiel quand on veut attirer des entreprises, de la main-d’œuvre ou de nouvelles populations. On commence les travaux pour mieux habiter nos territoires, les desservir et pour soutenir leur développement», a -t-elle déclaré. 

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