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16 mai 2019

La communauté de l’Arche pleure Jean Vanier

Jean Vanier Gérald Bolduc Arche

©gracieuseté

Jean Vanier avec Gérald Bolduc, première personne accueillie à l’Arche à Amos, en 1984.

COMMUNAUTÉ. Comme plusieurs communautés de l’Arche, celle d’Abitibi-Témiscamingue pleure le décès de Jean Vanier. D’autant plus qu’il est directement responsable de la fondation de cette communauté à Amos.

Canadien d’origine, Jean Vanier est décédé le 7 mai à l’âge de 90 ans. Il a fondé la première communauté de l’Arche en 1964 à Trosly, en France, rêvant d’une société plus humaine. Vingt ans plus tard, à la demande de Gérald Bolduc, il a participé à la fondation de l’Arche à Amos. L’Arche offre aujourd’hui plus de 150 lieux de vie partagés entre des personnes ayant une déficience intellectuelle et des assistants qui les accompagnent, et ce, dans 38 pays.

«Gérald Bolduc est la première personne accueillie de l’Arche Abitibi-Témiscamingue. Jean Vanier était venu à Rouyn-Noranda en 1982 et Gérald lui avait alors fait part de son désir d’avoir l’Arche à Amos. Ce qui a eu lieu en 1984. Et Jean Vanier a beaucoup aidé aux fondations des communautés de l’Arche à l’époque. Il est revenu à Amos à quelques reprises par la suite», raconte Perrine Forgeot D’Arc, responsable à l’Arche Abitibi-Témiscamingue.

Jean Vanier Jean-Marie Line Arche

©gracieuseté

Jean Vanier en compagnie de Louis-Marie et Line, à Lourdes, en 1982.

Jean Vanier Arche Amos

©gracieuseté

Jean Vanier lors de l’un de ses passages à Amos.

Un contact privilégié

Louis-Marie, l’une des personnes accueillies à Amos, a rencontré Jean Vanier à trois reprises, dont une fois à Lourdes en France. D’autres personnes accueillies, comme Réal, qui est là depuis les débuts de l’Arche à Amos, l’ont aussi rencontré plus d’une fois.

«Nous sommes tous en deuil. Nous avons tous été touchés par Jean Vanier, que ce soit par des rencontres, ses livres ou ses conférences. Dimanche (12 mai), l’évêque Mgr Gilles Lemay a souligné son décès et Louis-Marie a dit un petit mot. Ses funérailles à Trosly seront webdiffusées jeudi (16 mai) et nous allons les regarder ensemble. Notre célébration mensuelle (21 mai) avec l’abbé Raymond Martel portera aussi sur Jean Vanier», précise Perrine Forgeot D’Arc.

Cette dernière a eu le privilège de le rencontrer il y a dix ans, à Trosly justement. «Il avait toujours un contact particulier avec chaque personne. C’était comme s’il nous connaissait. Il était à l’écoute. Par sa présence, il avait cette façon de nous montrer que nous étions uniques», se souvient-elle.

L’Arche Abitibi-Témiscamingue

La communauté de l’Arche Abitibi-Témiscamingue a été fondée à Amos en 1984. Elle possède aujourd’hui trois foyers et deux appartements supervisés qui lui permettent d’accueillir 17 personnes ayant une déficience intellectuelle et des assistants qui proviennent des quatre coins du monde. «L'Arche révèle le don propre des personnes ayant un handicap intellectuel. Ce sont elles qui forment le cœur des communautés et qui appellent d'autres personnes à partager leur vie», peut-on lire dans la charte des communautés de l’Arche.

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