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23 mai 2019

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Un demi-siècle d’implication pour le «ministre de la motoneige»!

Nelson Laflamme

©Photo L'Éclat/Le Citoyen - Dominic Chamberland

Nelson Laflamme montre fièrement la plaque honorifique qu’on lui a remise pour souligner ses 50 ans d’implication et sa grande contribution au développement de la motoneige en Abitibi-Témiscamingue.

Il n’est pas très grand, mais il en a «dedans» et il se consacre à la motoneige depuis longtemps.

Nelson Laflamme, personnage haut en couleurs s’il en est un, a récemment été honoré par le Club Motoneige Val-d’Or pour ses 50 ans d’implication bénévole et sa grande contribution au développement de la motoneige dans l’ensemble de l’Abitibi-Témiscamingue.

Aujourd’hui âgé de 73 ans, M. Laflamme a effectué toutes sortes de besognes sur le terrain au fil des ans – entretien de sentiers, coupe d’arbres, installation de ponceaux, arrosage de rivières, signalisation, patrouille, agent provincial, etc. – mais c’est surtout comme administrateur régional à la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) et au niveau politique, via ses contacts au sein du Parti conservateur du Canada et du gouvernement fédéral, qu’il se sera illustré. Au point de s’attirer le surnom de «ministre de la motoneige»!

«Ces contacts ont été très fructueux; on a obtenu 18 surfaceurs pour la région de 2007 à 2012, ce qui représente des investissements de plusieurs millions $ pour l’entretien de nos sentiers de motoneige, souligne Nelson Laflamme, qui a développé ce côté politique comme directeur de différents centres de main-d’œuvre du Canada.

«Mon autre priorité était de certifier le sentier de la Réserve faunique La Vérendrye, du Domaine à Val-d’Or, qui a été initié en 2002 pour être accordé en 2004 par la FCMQ», ajoute-t-il.

Dans le tourisme

Leader et communicateur né, Nelson Laflamme considère son bénévolat comme un investissement pour aider à développer le tourisme hivernal dans la région. «Ça me tient beaucoup à cœur, j’aime la motoneige comme produit touristique, affirme celui qui, depuis une quinzaine d’années, sert de guide aux journalistes étrangers spécialisés en tourisme.

«Un jour, un gars du magazine Supertrack a écrit que nos sentiers de motoneige étaient parmi les plus beaux en Amérique du Nord; j’avais fait corriger ça pour les plus beaux au monde!, relate-t-il. En hiver, 83% de l’achalandage touristique en Abitibi-Témiscamingue est relié à la motoneige, ce qui représente des retombées de 70 millions $ par année chez nous. C’est une grande motivation d’amener des touristes américains et européens ici.»

Voilà pourquoi M. Laflamme s’est tant démené pour améliorer la qualité des sentiers de motoneige dans la région. «J’ai préconisé que les différents clubs se regroupent en un seul gros club par MRC, question d’avoir plus de membres par club et de générer plus de revenus pour que l’on soit capables d’avoir de meilleurs sentiers», fait-il valoir.

Un moyen de ventiler

Natif de Normétal et ayant grandi à Val-d’Or, Nelson Laflamme aime toujours autant s’adonner à la motoneige. Cet amour pour ce loisir, il l’a développé en parallèle du stress lié aux postes de direction qu’il a occupés dans la fonction publique, notamment ceux de directeur des hôpitaux de Rouyn-Noranda et de Val-d’Or.

«Quand je revenais chez moi à 11h30 du soir après une longue journée de travail, j’enlevais ma cravate et je partais faire une bonne ‘’ride’’ de motoneige pour me ventiler, évoque-t-il en souriant. Lorsque je suis revenu à Val-d’Or comme directeur de l’hôpital, j’ai demandé à l’agent d’immeubles de me trouver une maison située à cinq minutes de l’hôpital et à… 30 secondes d’un sentier de motoneige, ce qu’il a fait!»

Bataille pour l’équité

Nelson Laflamme lutte pour obtenir l’équité entre les clubs de la province, afin que l’argent provenant de la fédération québécoise soit distribué au prorata «des semaines de grattage par année et du nombre de kilomètres de sentiers à entretenir», au lieu d’être distribué selon le nombre de membres.

«Par exemple, Laval a 4000 membres mais seulement 80 km de sentiers et trois semaines de grattage par année, tandis que Val-d’Or a 1200 membres avec 650 km de sentiers et 16 ou 17 semaines de grattage par année, signale-t-il. On ne reçoit donc pas assez d’argent pour entretenir tout ça. Je me bats depuis 2007 auprès de la fédération et ça devrait être réglé en 2020 avec la mise en place de l’équité.»

Commentaires

24 mai 2019

Robert Quesnel

Félicitation

24 mai 2019

Célyne Laflamme

Bon article et un bel exemple de détermination et de réalisations pour la cause!

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