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05 juin 2019

Les Tournesols, bien plus qu’une simple serre

Tournesols polyvalente le carrefour 2019 serre val-d'or éducation

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Les élèves des Tournesols du groupe de Danielle Mendi (deuxième sur la première rangée en partant de la gauche) posent ensemble dans l’une des classes du programme.

À l’école polyvalente Le Carrefour, à Val-d’Or, un groupe d’élèves rayonne par ses différences, ses projets uniques et son savoir-faire. Ces étudiants, âgés de 12 à 21 ans et vivants avec des handicaps physiques ou mentaux, épatent leurs enseignants et leurs proches grâce au programme des Tournesols.

Dans la communauté, on connaît surtout les jeunes de ce programme pour leur serre. Ce projet, instauré depuis 2001, permet aux élèves de s’occuper de la semence, de l’entretien et de la vente de plantes et de légumes. 

Pourtant, peu de gens connaissent l’ampleur du programme des Tournesols au-delà des murs de ce jardin. 

Voler de ses propres ailes 

Deux groupes ont été créés pour répondre aux besoins de ces jeunes: l’un est composé d’élèves âgés de 12 à 16 ans, tandis que l’autre est réservé à ceux de 17 à 21 ans. 

«On passe une bonne partie de leur vie avec eux, signale Christian Landry, directeur adjoint du programme. À 12 ans, comme n’importe quel autre jeune, ils arrivent dans une grande école et on les aide dans leur cheminent. Puis, à 21 ans, ils prennent leur envol pour être le plus autonomes possible.» 

Le premier groupe, piloté par Danielle Mendi, vise à permettre à ces élèves de travailler (selon leurs besoins spécifiques) leur motricité, leur langage ou encore leur autonomie. 

«On travaille beaucoup avec l’argent, explique Mme Mendi, qui est à la polyvalente depuis les débuts du programme des Tournesols. Nous allons, par exemple, au Wal-Mart, au McDonald’s ou encore au St-Hubert. Nous comptons et économisons nos sous pendant l’année. Ça responsabilise énormément les élèves.» 

Le second groupe, dirigé par Serge Martel, amène les jeunes vers les responsabilités et les charges reliées à l’âge adulte. 

«Ils vont faire des stages, souligne Christian Landry. Nous travaillons avec plusieurs partenaires, que ce soit des organismes ou des entreprises, pour les guider vers une vraie vie d’adulte après l’école.» 

Des installations adéquates 

Parmi les locaux prévus pour les élèves des Tournesols, on compte une énorme cuisine, plusieurs salles de classe adaptées, un faux appartement et le local multisensoriel Snoezelen. 

«À l’échelle provinciale, nous sommes dans les meilleurs établissements pour les étudiants avec des besoins particuliers, assure fièrement M. Landry. Nous recevons même des personnes provenant de la communauté ou d’organismes qui louent la salle Snoezelen, tellement qu’elle est efficace. Nous sommes vraiment fiers de nos installations.» 

De plus, la communauté s’est également approprié les lieux du programme des Tournesols. «On prête, chaque année, notre grande cuisine pour diverses activités, indique Christian Landry. Ça nous fait énormément plaisir que les citoyens puissent en profiter et découvrir en même temps notre programme.» 

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Rose Beaulé-Héroux est l’une des étudiantes en charge de nettoyer les pots des plants de la Serre des Tournesols et de préparer les étiquettes.

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Dereck Brunet adore passer du temps dans la Serre des Tournesols, spécialement pour s’occuper des légumes et de mettre de l’ordre.

Vente annuelle 

La Serre des Tournesols procèdera d’ailleurs à sa vente annuelle, le 5 juin. Tout au long de l’année, les élèves ont participé à la plantation des graines, à l’entretien des plants et de la serre, mais aussi à la gestion des insectes et au rangement. 

«J’aime bien quand c’est en ordre, raconte Dereck Brunet, l’un des étudiants du programme des Tournesols. Je m’occupe surtout des légumes et de nous débarrasser des insectes.» 

Chaque étudiant a sa propre tâche, selon ses forces et faiblesses. «Je nettoie souvent les pots que l’on reçoit ou que l’on réutilise, ajoute Rose Beaulé-Héroux. Je m’occupe beaucoup en ce moment de faire les étiquettes pour identifier les fleurs.» 

Les prix varient selon la fleur ou le légume choisi. 

Commentaires

5 juin 2019

Carole Chantal

J’aimerais faire partie de votre groupe comme bénévole merci

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