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16 juin 2019

Une façon originale de raconter des histoires

En Marge publie un premier kamishibaï au Québec

Karine Hébert Kamishibai

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

L’auteure Karine Hébert et Denis Bureau, des Éditions En Marge, posent avec le kamishibaï de La fabrique à idées de Manolito dans son butaï (petit théâtre) au Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue.

ÉDITION. Voulant d’abord répondre aux besoins de leur auteure jeunesse Karine Hébert, les Éditions En Marge de Rouyn-Noranda publient un kamishibaï, le premier au Québec, et confectionnent le support pour le présenter au grand public.

Kamishibaï signifie «théâtre d’images» en japonais. Il s’agit de planches cartonnées de 36 par 28 cm sur lesquelles on peut suivre l’histoire à travers des illustrations, alors qu’une personne peut lire le texte inscrit à l’arrière. Le kamishibaï est idéalement présenté dans un butaï, qui prend les allures d’un petit théâtre.

«J’ai travaillé beaucoup avec ça, des kamishibaï. Quand tu ouvres le petit théâtre, ça permet de concentrer l’œil vers le centre. C’est un vecteur intéressant pour la concentration et ça fonctionne bien en classe. Je l’ai aussi utilisé dans les centres pour personnes âgées. J’utilisais des kamishibaï publié en Europe et mon amoureux m’a fait des butaï. J’en ai trois ou quatre», raconte Karine Hébert.

Utiliser son livre

L’auteure de Rouyn-Noranda souhaitait pouvoir utiliser son livre en classe, lors de ses ateliers sur le processus de création qu’elle présente dans le cadre du programme Artiste à l’école. D’ailleurs, ce livre, La Fabrique à idées de Manolito, est aussi né dans ce contexte, il y a un peu plus d’un an.

«Il n’y avait pas d’outils pour faire vivre le processus de création aux enfants. J’avais bâti un kamishibaï pour moi avant même de penser que ça deviendrait un livre un jour. Je racontais l’histoire en classe avec mon kamishibaï. C’est comme ça que l’idée a pris naissance», relate-t-elle.

Avec le petit théâtre

Puis, en discutant avec son éditeur Denis Bureau au cours des derniers mois de la possibilité d’imprimer une version de son livre en version kamishibaï pour ses ateliers dans les écoles, l’idée a franchi quelques pas de plus.

«Tant qu’à imprimer des planches pour l’auteure qui en a besoin, aussi bien saisir l’opportunité pour en imprimer pour les autres qui pourraient vouloir l’utiliser en classe, à la bibliothèque ou à la maison. Deux choix s’offraient à nous, soit d’imprimer seulement les planches ou d’offrir aussi la possibilité de raconter l’histoire dans le petit théâtre. M. Bureau a réfléchi avec l’équipe de son atelier d’encadrement et d’imprimerie à une façon de faire des butaï, sans que ça ne soit hors de prix. Ils ont conçu un butaï cartonné 100 % abitibien très accessible», explique Karine Hébert.

Outil de création

Le butaï peut être utilisé pour tous les kamishibaï. Bien que ceux-ci soient surtout produits en Europe, le Réseau BIBLIO en offre en location. Karine Hébert a aussi trouvé une autre utilité au petit théâtre lors de ses ateliers.

«Je peux faire des kamishibaï en classe avec les élèves. On les écrit en groupe, puis chacun dessine sa planche. Je colle ensuite le texte derrière les planches et on a un kamishibaï tout en ayant appris ce qu’est la création. On se raconte l’histoire à la fin de l’atelier», souligne-t-elle.

Lancé juste à temps pour le Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue, qui a eu lieu du 23 au 26 mai à Amos, le kamishibaï du livre La fabrique à idées de Manolito est disponible au coût de 24,95 $. Le butaï cartonnné seul se détaille à 34 95 $. Le coffret comprenant les deux coût 49,95 $.

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