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18 juin 2019

Trois Valdoriennes s’envoleront pour un raid en Martinique

Raid des Alizées 2019

©Gracieuseté

De gauche à droite, les membres de l’équipe abitibienne Les Z’aillées du 48e Nord: Martine Boyer, Guylaine Hélie et Renée Lamothe.

Martine Boyer, Renée Lamothe et Guylaine Hélie seront les trois seules Canadiennes parmi plus de 200 participantes lors du défi télévisé français le Raid des Alizés, du 26 novembre au 1er décembre en Martinique. Les Valdoriennes devront multiplier les épreuves de course, de vélo de montagne et de kayak pour se démarquer et mettre la main sur l’une des bourses réservées aux meilleures équipes.

Ce défi, dont un documentaire final sera par la suite diffusé sur les ondes de France Ô, regroupera 210 femmes. 

«C’est une expérience 100% féminine. Les participantes auront 18 ans et plus, explique Martine Boyer, l’instigatrice de l’équipe abitibienne. Lors des éditions précédentes, il y a déjà eu des femmes âgées dans la soixantaine. En fait, il faut simplement être suffisamment en forme et motivée pour faire le Raid. L’âge n’a pas d’importance.» 

Les trois Valdoriennes, âgées dans la quarantaine et la cinquantaine, affronteront des sportives de tous les calibres lors de ce défi intense. 

«Il y aura des athlètes olympiques, souligne Guylaine Hélie. C’est certain que nous sommes toutes les trois en forme et que l’on s’entraîne beaucoup, mais la barre sera très haute là-bas.» 

Raid des Alizées 2019

©Gracieuseté

Les trois Valdoriennes s’entraînent tous les jours pour être bien préparées au Raid des Alizés cet automne.

Un entraînement vigoureux 

L’équipe abitibienne, nommée Les Z’aillées du 48e Nord, s’entraîne intensément depuis plusieurs mois en suivant différents programmes. 

«En ce moment, on peut s’entraîner quelques heures par semaine, indique Renée Lamothe. Éventuellement, il faudra faire des sorties de deux heures par jour pour bien se préparer au Raid des Alizés.» 

«De plus, il faut se préparer aux conditions auxquelles nous ferons face en Martinique, ajoute Martine Boyer. Par exemple, nous allons devoir nous entraîner cet été lors des grandes chaleurs, puisqu’il fera très chaud lors du raid. On doit habituer notre corps.» 

Les trois sportives ont également dû revoir leur alimentation pour mieux performer. 

«Nous sommes soutenues par Blaise Dubois, qui est un spécialiste au Québec par rapport à ce genre de défis intenses ou aux courses à obstacles, précise Guylaine Hélie. On doit apprendre à boire et à manger en courant ou encore à bien s’alimenter pour ne pas manquer d’énergie.» 

Pour la bonne cause 

Chaque équipe du Raid des Alizés devait choisir une cause pour ce défi. Les Abitibiennes ont choisi de représenter cette année la Fondation Thierry-Leroux. 

«Dans le fond, ce raid est un défi personnel pour nous et ça va changer nos vies, estime Martine Boyer. La Fondation Thierry-Leroux, elle, change aussi des vies en aidant des jeunes de 4 à 25 ans. De plus, on trouvait ça important de pouvoir promouvoir une cause reliée à notre région.» 

Le trio est également à la recherche de commanditaires pour financer son voyage (d’une valeur totale de 16 000 $) et pour amasser des dons pour la Fondation Thierry-Leroux. Il est possible de contacter l’équipe via l’adresse courriel de Mme Hélie, au guylainehelie@gmail.com 

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