20 juin 2019

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Yannick Dubé (à droite) pose avec l’espoir Félix Trudeau lors du repêchage 2018.

Ayant débuté sa réflexion au courant du dernier hiver, en plus de voir son contrat se terminer après la saison 2018-2019, le Valdorien d’origine souhaitait avoir un train de vie plus régulier alors que lui et sa conjointe attendent un enfant pour le mois d’octobre. 

«Avec les opportunités qui se sont présentées à moi et du fait que ma blonde soit enceinte, je n’étais plus convaincu de poursuivre l’aventure avec les Foreurs dans un train-train quotidien assez demandant et un horaire qui peut être assez difficile. Il vient un temps où l'on se remet en question et, après mûre réflexion, j’ai jugé que la bonne décision pour moi et ma famille était de prendre une autre direction», a avoué l’homme de 26 ans qui compte maintenant travailler en gestion des ressources humaines. 

Engagé originalement comme entraîneur adjoint après la conquête des Foreurs en 2014, Dubé a par la suite quitté le banc des joueurs pour le deuxième étage alors que Pascal Daoust l’a pris comme adjoint lors des deux dernières saisons. 

«Je me dois d’être extrêmement reconnaissant envers le groupe d’actionnaires qui a pris la décision de me faire confiance à 22 ans pour être adjoint dans cette ligue, chose qui est très peu commune. Par la suite, trois ans plus tard, de croire en mon potentiel et en mes compétences aux côtés de Pascal Daoust. C’est l’équipe de mon enfance et même si je n’ai pas eu la chance de jouer avec eux, le fait d’avoir œuvré dans un rôle différent durant cinq ans est un gros privilège et j’ai savouré chaque moment», n’a pas caché Dubé. 

Une transition  

La vie de Yannick Dubé et le hockey ne font qu’un depuis déjà belle lurette. En plus de jouer au hockey mineur dès l’âge de 5 ans, l’ancien choix de 5e ronde des Tigres de Victoriaville en 2009 a passé quatre saisons dans le circuit Courteau avant d’en jouer une autre dans le circuit universitaire avec les Patriotes de l’UQTR, pour ensuite rentrer chez lui et travailler avec le vert et or. 

Avec autant d’années consécutives consacrées au hockey, Dubé croit que la transition vers un autre domaine ne se fera pas sans un brin de nostalgie. 

«C’est certain que ç’a fait partie du processus de réflexion. Tu ne baignes pas 21 ans de suite dans un monde comme cela sans que ça te fasse de quoi quand on part. Par contre, j’ai pris cette décision avec la certitude et la conviction que c’était la bonne», a-t-il précisé. 

Néanmoins, le hockey aura toujours une place dans la vie du futur papa et son cœur de fan des Foreurs ne cessera pas de battre lorsque la prochaine campagne s’entamera dans quelques mois. 

«On a commencé à bâtir quelque chose de vraiment intéressant au niveau hockey dans les deux dernières saisons. Le meilleur s’en vient pour l’organisation, les partisans et les joueurs, j’en suis convaincu. C’est certain que j’aurai un œil attentif et je vais demeurer un partisan et rester en contact avec les gens de l’équipe. Surtout avec Pascal Daoust, alors que j’ai créé une amitié très forte avec lui durant les deux dernières années», n’a pas caché Dubé.