21 juin 2019

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©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Il existe des centaines de races dans la famille des lémuriens.

Après des mois de démarches, Adrienne Quesnel et Jacques Lefebvre, propriétaires du Domaine, ont enfin réussi à mettre la main sur une certification pour que leur commerce soit reconnu comme étant un zoo et pour accueillir des animaux exotiques. 

«Il y avait beaucoup d’étapes dans ce processus, se souvient M. Lefebvre. Il y a beaucoup de règlements et de marches à suivre. On ne peut pas accueillir ces animaux n’importe comment!» 

Un énorme enclos a ainsi été construit pour Zazu, Nala et Timon, les trois lémurs du couple. 

«Ils n’aiment pas trop se faire flatter ou être manipulés, précise Adrienne Quesnel. Ce sont de sacrés petits malcommodes! Lorsqu’on leur donne à manger, ils font le tri pour manger ce qu’ils préfèrent en premier.» Cette espèce de lémurien, nommé le catta, vit principalement à Madagascar. Ces petites créatures qui bondissent sans arrêt doivent être toujours au chaud. 

«Ils ont un enclos pour l’hiver, précise Mme Quesnel. En ce moment, dans leur enclos d’été, ils ont une petite cabane chauffée pour les journées plus fraîches. On s’est vraiment assuré qu’ils puissent être bien tout le temps.» 

Quant à Rocky et Apollon, les deux nouveaux kangourous roux, la température du Québec n’est pas un problème. «Ils peuvent être dehors été comme hiver», assure Mme Quesnel.  

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Les lémuriens raffolent des fruits que leur offre Jacques Lefebvre.

Une passion 

Pour le couple, adopter ces animaux exotiques n’était pas une façon d’enrichir leur portefeuille, bien au contraire. 

«Ça représente un investissement de 60 000 $, précise Adrienne Quesnel, en incluant le prix des enclos et des animaux. Ceux qui pensent qu’on le fait pour être riche se trompent royalement.» 

«Si demain on doit fermer nos portes aux visiteurs, c’est sûr qu’on garde les animaux, ajoute Jacques Lefebvre. Nous sommes passionnés, tout simplement.» 

De plus, les nouveaux pensionnaires ne proviennent pas de la nature, mais bien d’autres zoos de la province. 

«Ce sont des espèces en voie d’extinction et en captivité, ils vivent beaucoup plus longtemps, fait savoir Mme Quesnel. Lorsque nos lémuriens seront assez vieux pour se reproduire, on verra si on les fait stériliser ou pas.» 

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Adrienne Quesnel pose avec l’un des kangourous roux.

Un nouveau départ 

Ainsi, un tout nouveau départ s’offre au Domaine des Trois-vents, avec une nouvelle certification, de nouveaux pensionnaires, un nouveau poste d’accueil et un nouvel horaire. 

Pour le couple passionné des créatures en tous genres, ce n’est que le début. 

«J’aimerais avoir d’autres lémurs, admet en riant Adrienne Quesnel. Il y a des centaines de types de lémurs dans le monde. Je suis tombée sous leur charme et j’avoue que j’aimerais en avoir qui soit plus affectueux ou colleux avec les humains.» 

Jacques Lefebvre, pour sa part, souhaiterait voir plus de bêtes féroces au Domaine. 

«Peut-être pas des lions, précise-t-il. Mais Adrienne et moi, nous avons des goûts qui s’opposent. Elle aime les animaux à cajoler et moi, ceux avec lesquels tu n’as pas nécessairement beaucoup de contact. On verra bien.» 

Ce qui est certain, c’est que l’avenir du nouveau zoo semble être positif et prospère. 

«Sans nos proches et nos amis, nous ne pourrions jamais y arriver, confie Mme Quesnel. C’est un travail d’équipe précieux et nous leur en sommes énormément reconnaissants.» 

Rendez-vous sur la page Facebook du Domaine des Trois-vents pour l’horaire estival et les tarifs.