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26 juin 2019

Dre Yolaine Sauvageau honorée par ses pairs

Dre Yolaine Sauvageau

©gracieuseté - Judith Gauthier, photographe

SANTÉ. Impliquée à plusieurs niveaux, toujours avec le souci d’améliorer les soins offerts dans sa communauté, Dre Yolaine Sauvageau a reçu un Prix d’excellence du Collège québécois des médecins de famille.

Cet honneur lui a été remis pour sa contribution aux soins aux patients en milieu non urbain, lors du Symposium sur les innovations, tenu le 31 mai dernier au Palais des congrès de Montréal.

«Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait avec l’aide de mes confrères et mes consœurs. Je n’ai jamais été toute seule là-dedans. Ç’a toujours été un travail d’équipe. Je tiens à le dire. On travaille beaucoup en équipe à Amos. C’est dans notre ADN», affirme la lauréate, qui avoue ne pas aimer être placée ainsi sous le feu des projecteurs.

Pratique diversifiée

Dre Yolaine Sauvageau s’est établie à Amos il y a 36 ans. Elle a pu rapidement se familiariser avec la pratique diversifiée et polyvalente qu’offrent les régions.

«À l’époque, on prenait tout, y compris l’obstétrique. On prenait soin des gens de 0 à 104 ans. C’est la particularité des médecins en région. Ce qui est peut-être plus particulier dans mon cas, c’est que je me suis beaucoup impliquée quand quelque chose posait un problème ou que je trouvais qu’il y avait un manque, un service moins bien organisé. Je l’ai fait pour mes patients, pour certaines clientèles qui n’ont pas tous les services, comme les personnes âgées», souligne celle qui a fondé la clinique médicale Le Norois avec Dre Louise Charest et Dr Denis Rivest en 1987.

Former de futurs médecins

On l’a donc vu s’investir avec ses collègues dans le développement d’une unité de gériatrie active et de réadaptation pour offrir des services à cette population vulnérable. En 2004, elle a participé à la mise en place de l’Unité de médecine familiale (UMF) à Amos, qu’elle a dirigée jusqu’à l’an dernier.

«Les gens autour de moi disent aussi que quand je crois dans quelque chose, je vais vraiment jusqu’au bout» - Dre Yolaine Sauvageau

«Je trouvais qu’on avait une équipe toujours à jour à Amos. On avait tout ce qu’il fallait. Ce fut quand même beaucoup de travail. C’était pour favoriser la rétention des médecins qu’on formait, mais aussi pour augmenter le dynamisme et la qualité de la pratique. Quand on enseigne, il faut que nos connaissances soient à jour. Je veux remercier mes confrères et consœurs, qui ont toujours été là et qui ont toujours cru en moi. Ils m’ont laissé gérer ça. Je travaille beaucoup avec les forces de mes collègues, c’est ce qui a fait que ç’a bien été», estime Dre Yolaine Sauvageau.

L’UMF d’Amos a contribué à former 50 médecins résidents en 15 ans, dont 60 % ont poursuivi leur pratique dans la région (40 % à Amos). «Le plus difficile, c’est de les attirer. Une fois qu’ils sont ici, ils trouvent le milieu très intéressant», confie-t-elle.

Place à la relève

Avec l’heure de la retraite qui approche à grands pas, elle délaisse de plus en plus de mandats. L’an dernier, Dr Stéphane Terrault a pris le relais comme chef de l’UMF. Dre Véronique Samuel-Thomassin lui a succédé comme directrice de programme à l’automne.

«Nous en sommes à un stade où il y a une bonne équipe de relève. Je ne suis nullement inquiète pour tous les projets que j’ai menés. Ça va très bien. Nous avons milieu dynamique. Maintenant, je vais faire quelque chose que je n’ai jamais eu la chance de faire, soit une seule chose en médecine. Je vais aller vers mes patients. Mon dernier bout, je veux le faire avec eux. C’est comme une évidence pour moi. Je reviens à eux entièrement», conclut-elle.

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