28 juin 2019

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

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©Gracieuseté

Jacques Girard, candidat du PPC souhaite que le fédéral investisse sur la route 117.

Climatosceptique avoué, M. Girard tentera de succéder à la néodémocrate Christine Moore, à gauche du spectre politique. Le balancier électoral devra donc parcourir beaucoup de chemin pour permettre au candidat, très à droite, d’être élu. 

Il justifie son choix d’adhérer au PPC par la proposition du chef Maxime Bernier d’abaisser les impôts. «Il veut vraiment retourner l’argent dans les poches des contribuables. C’est ce qui me motive beaucoup», a-t-il expliqué. 

Il a aussi précisé que le PPC avait scruté ses comptes dans les médias sociaux pour s’assurer qu’on n’y retrouvait pas de propos qui pourraient être préjudiciables. 

De l’argent pour la 117 

Selon Jacques Girard, l’enjeu principal en région est l’amélioration de la sécurité de la route 117. 

«Il y a assez de monde qui se rive le nez sur la 117. Si on peut faire de quoi, ce serait bon! La 117 fait partie de la route Trasncanadienne. [Il faudrait ajouter] des voies de dépassement, faire des aménagements. Je suis camionneur. Bien des fois, les automobilistes sont impatients de nous dépasser. Des zones de dépassement sécuritaires, ce serait bon», a-t-il illustré. 

M. Girard a justifié cette position par l’augmentation du trafic automobile sur l’artère routière principale de la région. L’axe Rouyn-Noranda/Val-d’Or serait spécifiquement ciblé par le candidat. Le camionneur milite aussi pour la baisse du prix du carburant diesel. «Pour que les transporteurs puissent baisser leurs prix afin que les gens, quand ils vont aller faire leur épicerie, eh bien, que ça ait un impact», a-t-il fait valoir. 

Climatosceptique 

Jacques Girard ne croit pas en la nécessité d’agir rapidement pour contrer les changements climatiques. «Le Canada, c’était un glacier. Le changement climatique, ce n’est pas la faute de l’Homme. Les gens sont tellement concentrés sur l’environnement. C’est bon, l’environnement, mais il faut aussi améliorer la qualité de vie des gens. Il y en a qui ont de la difficulté à joindre les deux bouts. C’est faux de prétendre qu’en augmentant le salaire minimum, on règle le problème», a-t-il ajouté. 

Selon lui, des efforts devraient être consentis pour le compostage afin de réduire la quantité de matières résiduelles destinées à l’enfouissement. Lui et son parti sont également en faveur d’une baisse des seuils d’immigration à 250 000 personnes par année au lieu des 330 000 actuelles.