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05 juillet 2019

La SQ fait face à plusieurs critiques dans son intervention

Noyade au lac Kipawa

AB-SQKipawa

©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

Puisque l’appel d’urgence a été placé à 22h15 le 2 juillet, la SQ n’a pas procédé immédiatement aux recherches sur le lac Kipawa.

Des témoins de l’opération, qui a eu lieu pour retrouver une femme qui s’est noyée au Lac Kipawa le 2 juillet au soir, ont affirmé que la SQ n’est pas intervenue comme elle aurait dû le faire. Ils reprochent à l’organisme policier d’avoir bâclé l’opération. 

Les personnes ont assisté à toutes les étapes de la recherche. Bien que les policiers de la SQ soient arrivés sur les lieux avec le bateau lors de l’appel dirigé aux services d’urgences, elles affirment que le bateau de la SQ n’aurait jamais touché l’eau du lac Kipawa. «Ce sont des pompiers de Kipawa qui sont allés avec leur embarcation sur le lac», a raconté un des témoins. 

Toujours selon nos sources, les pompiers de Kipawa auraient effectué des recherches sur l’eau jusqu’à 2 heures du matin, moment où ils ont jugé qu’il faisait trop noir. Des gens de Kipawa auraient repris les recherches un peu avant 7h le 3 juillet, alors qu’aucun membre de la SQ n’aurait été sur les lieux. Lorsque le corps de la femme a été localisé sur le lac et récupéré par des bénévoles, deux personnes auraient dû aller chercher les policiers de la SQ pour les avertir de la découverte.  

«Leur bateau n’était pas encore à l’eau, a fait savoir une de nos sources. Il a été mis à l’eau uniquement après que le corps fut repêché par les gens qui l’ont découvert.» 

«En raison de l’heure tardive de l’appel, on ne fait jamais de recherche sur l’eau» - sergente Nancy Fournier 

Trop noir 

Appelé à commenter la situation, la sergente Nancy Fournier a indiqué qu’il était vrai qu’aucune recherche nautique n’avait été effectuée par la SQ le 2 juillet. 

«En raison de l’heure tardive de l’appel, on ne fait jamais de recherche sur l’eau. Les recherches sur l’eau n’ont donc pas commencé le 2 juillet. Le lendemain, l’embarcation était en direction. Les bénévoles ont localisé le corps vers 9h30, donc l’embarcation ne s’est pas rendue sur les lieux, mais elle était en route.» 

Refus de parler anglais 

Peu de temps après l’arrivée des policiers sur les lieux, le 2 juillet, des agents ont recueilli les témoignages de deux personnes anglophones qui prenait place à bord de l’embarcation qui avait chaviré. À la suite des récits, les policiers auraient voulu faire un test éthylométrique à l’une des personnes et auraient procédé uniquement en français. Des personnes assistant à la scène seraient intervenues pour demander aux policiers de parler en anglais et ils auraient refusé. 

À ce sujet, la sergente Fournier a expliqué que les agents de la SQ n’étaient pas tenus à s’exprimer en anglais. «Ils n’ont aucune obligation de parler anglais à une personne anglophone. C’est sûr qu’ils essaient de se débrouiller et que l’on prend tous les moyens possibles pour communiquer avec les gens. Plusieurs agents parlent plus d’une langue et il est possible de se référer à eux en cas de besoin. Il est évident que nous prenons tous les moyens nécessaires pour comprendre et se faire comprendre.» 

Rappel des événements

Keesha-Janel Hunter, 23 ans, s’est noyée le 2 juillet vers 22h après que l’embarcation dans laquelle elle prenait place, avec trois autres personnes, a chaviré. 

«Les services d’urgence ont été appelés sur les lieux vers 22h15. Trois des personnes qui prenait place à bord de l’embarcation a pu sortir de l’eau, mais ce n’est pas le cas de la dame. Les circonstances de l’événement ne sont pas encore déterminées», a indiqué la sergente Nancy Fournier de la Sûreté du Québec. 

Le corps de la jeune femme a été retrouvé par des bénévoles le 3 juillet vers 9h30. Il a été retrouvé près de l’endroit où la jeune femme avait été aperçu pour la dernière fois. Au départ, la SQ avait indiqué que la victime était une femme dans la trentaine. 

Des accusations portées 

Dans l’après-midi du 3 juillet, la SQ a fait savoir que des accusations pourraient être portées contre la conductrice du bateau dans lequel se trouvait la jeune femme qui s’est noyée. Elle avait d’ailleurs été transporté au palais de Justice de Ville-Marie. 

Selon la sergente Nancy Fournier, la femme de 50 ans pourrait être accusée de conduite dangereuse causant la mort et de négligence criminelle causant la mort.

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