Culture
Retour20 juillet 2019
Dimitri Drapeau jouera (enfin!) au FRIMAT
Le Valdorien d’origine s’aligne avec le groupe INIRE
©gracieuseté
Dimitri Drapeau, qui arbore la veste de denim, avec les autres membres du groupe INIRE.
Depuis le temps qu’il en rêve… Dimitri Drapeau jouera enfin au FRIMAT cet été. Son groupe INIRE participera à la Vitrine de la relève.
Le guitariste originaire de Val-d’Or s’est expatrié en Outaouais il y a une dizaine d’années déjà. Il est revenu jouer dans la région à quelques reprises avec son groupe précédent Chariots of the Gods, puis au sein d’INIRE à l’été 2017 à Rouyn-Noranda, lors d’un show de The Agonist.
«Je suis parti de Val-d’Or à 17 ou 18 ans et j’ai 32 ans. Je suis revenu jouer à quelques occasions, mais ce sera la première fois avec INIRE et surtout, au FRIMAT. Je me souviens encore du premier FRIMAT. J’ai toujours voulu y jouer, mais je n’ai jamais réussi à rencontrer les critères fixés par le festival avec mes différents projets. Cette fois-ci, ça cadrait. J’ai rempli le formulaire et Mélissa Drainville nous a rappelés. Ce sera vraiment spécial, d’autant plus que c’est le 15e anniversaire du FRIMAT», souligne celui dont le groupe précédera les légendes vivantes de GrimSkunk sur scène le 26 juillet.
Puisqu’il ne dispose que d’une vingtaine de minutes, le quintette prépare un répertoire d’impact, avec un niveau d’énergie maximal.
Plus de 5 ans
Dimitri Drapeau a rejoint INIRE il y a environ cinq ans, alors qu’il s’apprêtait à accrocher sa guitare pour de bon à la fin de son passage au sein de Chariots of the Gods.
«Je cherchais des musiciens qui avaient le même mindset que moi dans la scène locale en Outaouais et je ne trouvais pas. J’ai mis ma gear en vente sur Facebook. Des membres du groupe ont vu ça passer et ils m’ont invité. Ils avaient déjà enregistré l’essentiel de leur deuxième album, Cauchemar, qui est sorti 2016, mais j’ai pu embarquer dans le processus et faire les solos de guitare sur la plupart des chansons», raconte celui qui a aussi pu s’impliquer dans la conception graphique de la pochette de l’album.
Du heavy rock
La musique d’INIRE n’est pas facile à décrire. Dans sa plus simple expression, on pourrait qualifier les 13 chansons de l’album Cauchemar de heavy rock, à cheval entre le métal et le rock. On y entend des éléments de stoner rock, avec ses grooves et ses mélodies, tout en empruntant une bonne dose s’agressivité à la musique hardcore.
«Le titre de l’album est Cauchemar, mais les chansons sont essentiellement en anglais. C’est du métal, mais pas tant que ça. Le chanteur a une voix claire, la musique demeure très mélodique et les riffs sont accrocheurs. Des gens entendent du Avenged Sevenfold dans notre musique, d’autres du Pantera avec notre touche southern rock», résume à son tour assez difficilement Dimitri Drapeau, qui agit comme guitariste soliste.
Le mieux, c’est sans doute d’aller jeter une oreille sur la page Bandcamp (inireqc.bandcamp.com) d’INIRE et de se faire sa propre idée. Ou encore mieux, se déplacer pour les voir et les entendre au FRIMAT.
INIRE sera de la soirée Desjardins du FRIMAT, le vendredi 26 juillet dès 20h, à la salle Félix-Leclerc. Ils partageront l’affiche avec les groupes régionaux Carambolage et Backstabber ainsi que GrimSkunk.
Commentaires