Bientôt du compostage dans quatre autres municipalités de la MRC Abitibi

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La Corne, Landrienne, Saint-Félix-de-Dalquier et Saint-Marc-de-Figuery pourraient produire du compost d’ici la fin de 2019.

ENVIRONNEMENT - Ayant décidé de s’unir pour la gestion de leur propre programme de compostage, les municipalités de Landrienne, La Corne, St-Marc-de-Figuery et St-Félix-de-Dalquier n’écartent pas la possibilité de commencer à recueillir les matières organiques d’ici la fin de 2019.

Le collectif a reçu ces derniers jours une réponse positive du ministère de l’Environnement, qui a effectué une étude pour les quatre municipalités depuis le mois de mars.

Avec cet accord en main, les responsables du dossier passent en 2e vitesse et se chargent maintenant d’aménager les nouvelles installations à Landrienne, sur le site de l’ancien centre de tri.

Le procédé de fabrication du compost sera quelque peu différent de celui prôné par Amos et une dizaine d’autres municipalités de la MRC Abitibi, puisque le centre de Landrienne utilisera un composteur thermophile fermé.

«Les gros composteurs motorisés vont faire le traitement et le mélange selon la technique pour faire le compost à la fin. On est déjà allés en appel d’offres pour les composteurs. Les prix étaient d’environ 200 000 $ pour deux. On attendait la confirmation pour passer la commande, parce qu’on ne pouvait rien faire sans le feu vert du gouvernement», affirme Guy Baril, maire de Landrienne.

Ce dernier explique également que les quatre municipalités n’ont pas voulu rejoindre le programme amorcé par la MRC vu que certaines conditions établies par les élus ne pouvaient être remplies, notamment au niveau des coûts à long terme.

De manière autonome

Avec le projet en cours, les quatre municipalités impliquées veulent désormais être maîtres chez elles et poursuivre le tout à l’interne par souci d’économie, afin de ne pas compromettre leurs finances. Au départ, le fonctionnement devait se faire avec une compagnie externe, mais le seul soumissionnaire avait établi un montant de 1,7 M $, ce qui était beaucoup trop selon M. Baril.

«Tout ce qu’on peut faire en régie, on va le faire. Tout ce qu’on ne peut pas faire, on va le donner à contrat. Par exemple, on fera appel à un entrepreneur si on a besoin de monter des abris. Selon les prévisions qu’on avait présentées aux citoyens, l’évaluation des coûts pour les quatre municipalités était d’environ 700 000 $. Pour nous, ça rentrait plus facilement, et être en régie nous permettra de faire des choix en plus d’offrir un centre de compostage efficace sans hypothéquer les citoyens financièrement», précise le maire de Landrienne.

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