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11 septembre 2019

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Martin Ferron: «Je pense avoir une longueur d’avance»

Le comté Abitibi - Baie James - Nunavik - Eeyou semble ouvert pour plusieurs candidats

Martin Ferron

©Photo L'Éclat/Le Citoyen - Dominic Chamberland

Maintenant que les élections sont officiellement déclenchées, le candidat conservateur Martin Ferron n’est plus maire de Malartic au moins jusqu’au jour du scrutin. C’est le conseiller Jean Turgeon qui va le remplacer à la mairie d’ici là.

Au premier coup d’œil, le comté Abitibi – Baie James – Nunavik – Eeyou semble plus ouvert que jamais pour les élections fédérales du 21 octobre, déclenchées aujourd’hui même (mercredi) par le premier ministre Trudeau.

Candidat «vedette» dans cette circonscription, le maire de Malartic et porte-couleurs conservateur Martin Ferron croit avoir un avantage sur ses adversaires Isabelle Bergeron, du Parti libéral, Sylvie Bérubé, du Bloc québécois, Jacline Rouleau, du NPD, Guillaume Lanouette, du Parti populaire du Canada, et Daniel Simons, du Parti marijuana, dans cette course à la succession du député sortant Romeo Saganash, qui a annoncé depuis longtemps qu’il n’allait pas solliciter de troisième mandat (le Parti vert n’avait pas encore désigné de candidat au moment d’écrire ces lignes).

«Je pense avoir une longueur d’avance car je possède de l’expérience dans l’administration publique, je connais bien les secteurs minier et forestier pour y avoir travaillé, et je connais aussi les réalités des Premières Nations pour avoir travaillé dans le Nord (comme agent de la faune). Je suis donc prêt à faire le travail demain matin», soutient M. Ferron.

Ses rivaux et rivales ne seront sûrement pas d’accord avec lui, mais Martin Ferron se dit confiant de l’emporter. «Il y a une belle possibilité. Quand je discute avec les gens dans des soupers communautaires ou des festivals, le message qu’ils me lancent est qu’ils veulent du changement et qu’ils vont voter pour moi. Je suis un gars de terrain et les gens vont me voir aussi souvent après la campagne électorale que pendant», affirme-t-il.

Un débat d’idées

Désigné candidat du Parti conservateur depuis l’hiver dernier, Martin Ferron a inauguré son local électoral le 7 septembre au centre-ville de Val-d’Or en présence du sénateur Pierre-Hugues Boisvenu, un Abitibien d’origine.

«Nous sommes en pré-campagne depuis un certain temps déjà et la machine est prête. Je suis fébrile!, de lancer M. Ferron. On garde nos engagements pour les semaines à venir, mais beaucoup de choses seront annoncées de notre part en campagne électorale. Le comté est grand et nous devons tenir compte de trois réalités différentes (celles de l’Abitibi, de la Jamésie et du Nunavik)», mentionne-t-il.

Confiant d’attirer son chef Andrew Scheer dans la région en cours de route, Martin Ferron dit s’attendre à une campagne assez propre, sans coups bas. «Je ne suis pas du genre à démoniser les autres. De toute façon, Justin Trudeau a lui-même tiré dans sa propre chaloupe! Je ne m’attaque pas aux personnes; ce sera un débat d’idées», raconte-t-il.

Heureux du jugement

D'autre part, Martin Ferron s’est bien sûr dit heureux du jugement lui donnant gain de cause dans la poursuite en diffamation que Louis Trottier, ancien porte-parole du Comité de citoyens de la zone sud de Malartic, avait intentée contre lui.

«Je ne me sentais pas en danger et je n’avais pas l’impression que ça pouvait être un poids à porter, car j’étais à l’aise dans cette affaire, signale-t-il. J’ai l’esprit libre et je crois que cette histoire aurait pu se régler autrement en s’assoyant ensemble, mais c’est du passé et je n’ai rien contre M. Trottier», exprime M. Ferron.

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