15 septembre 2019

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©gracieuseté

Les fondateurs de la Clinique Virtuelle, Charles Montigny et Carolyn Brousseau.

«De nos jours, l’attente pour recevoir les services d’un spécialiste en santé mentale peut être très longue, souligne Carolyn Brousseau. Charles et moi, étant travailleurs sociaux, nous nous sommes rapidement rendu compte que plusieurs citoyens ont de la difficulté à avoir accès de l’aide.» 

Sur la plateforme de la Clinique Virtuelle, qui a été fondée en octobre 2018, les clients peuvent choisir différents forfaits comme des évaluations, des consultations via vidéoconférence ou encore des plans d’intervention. 

«On cherchait à rendre ses services plus accessibles, indique Carolyn Brousseau. La clinique est facile, permet une meilleure confidentialité et un meilleur environnement pour recevoir des soins. Ce n’est pas toujours évident d’aller s’asseoir devant un psychologue dans un bureau. Maintenant, avec ce service en ligne, les gens peuvent le faire en pyjama dans leur salon, par exemple.» 

De l’aide sous toutes les formes 

La Clinique Virtuelle, qui est en opération depuis février dernier, offre des services avec des psychologues, des infirmières, des nutritionnistes, des travailleurs sociaux ou encore des entraîneurs sportifs. 

«On veut aider les gens et améliorer leur bien-être sous tous les angles, souligne Mme Brousseau, qui est originaire de Senneterre. On peut parler de l’anxiété par rapport à l’alimentation ou aux habitudes de vie. Nous voulions une équipe multidisciplinaire pour aider le plus possible les gens.» 

«On veut aider à vulgariser la santé et offrir des outils thérapeutiques, ajoute la cofondatrice. Nos soins peuvent être utilisés partout au pays, mais aussi à l’international. Nous avons des clients de la Bolivie et même des États-Unis.» 

La Clinique Virtuelle offre aussi des conférences et des formations pour les entreprises. 

Briser les tabous 

Au début, Carolyn Brousseau et Charles Montigny visaient une clientèle de 18 à 35 ans. Finalement, le duo a été agréablement surpris par la réponse du public. 

«Nous avons des clients de tous les âges, assure Mme Brousseau. On pensait attirer davantage les jeunes, puisque ça se passe sur le web, mais on s’est rendu compte que ces services intéressent les gens de toutes les générations.» 

Pour les fondateurs de la Clinique Virtuelle, le succès retentissant que connaît leur plateforme prouve une chose: les citoyens sont de plus en plus à l’aise d’aller chercher de l’aide. 

«Je crois que nos services en ligne peuvent vraiment aider ceux et celles qui sont gênés d’aller voir des spécialistes, estime Carolyn Brousseau. Heureusement, la société est de plus en plus ouverte par rapport à la santé mentale. Il faut continuer de faire tomber les tabous.»