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16 septembre 2019

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Le rêve de créer un village dans l’univers de Fred Pellerin

Le conteur garde d’excellents souvenirs de chacun de ses passages en Abitibi-Témiscamingue

Fred Pellerin

©Gracieuseté

Fred Pellerin sera de passage en région avec son spectacle Un village en trois dés.

Le conteur Fred Pellerin s’amène en région avec son spectacle Un village en trois dés. Au cœur de ce monde coloré se pose une grande question sur la chose collective.

«Quand j’écris un spectacle, je pars sur des réflexions. Quand j’ai écrit L’Arracheuse de temps, je voulais régler le cas de la mort. Là, je me demandais quand est-ce qu’on appartient à quelque chose de plus grand que l’individualité. Quand est-ce que la chose collective existe», a-t-il expliqué.

«Il y a encore une décennie, des gens pouvaient se mettre ensemble pour fonder un village. Aujourd’hui, ce n’est plus disponible au marché des rêves», a-t-il continué.

«Une seconde, on n’est pas un village. L’autre, on l’est. Il faut une raison suffisamment forte pour franchir le pas, et je pense que j’ai trouvé une affaire»

Cette réflexion, il l’applique à son village de Sainte-Élie-de-Caxton. «On retourne au moment zéro. À la seconde avant que le village existe. On retrouve plusieurs des personnages que les gens qui ont trempé dans mon univers connaissent et quelques nouveaux s’ajoutent», a-t-il précisé.

Vivre la régionalité

Fred Pellerin s’arrêtera à plusieurs endroits en Abitibi-Témiscamingue. Il était à Val-d’Or le 15 septembre et sera à Amos ce soir. Il sera à Rouyn-Noranda les 17 et 18 ainsi qu’à Ville-Marie le 19.

«Pouvoir venir en région, c’est un privilège. Ça fait 20 ans que je suis sur la route. Quand tu arrives à Val-d’Or et que le prix de l’or est haut, tu vois tout le monde avec des voitures neuves. Il n’y a rien de mieux qu’une virée en Abitibi-Témiscamingue pour lancer notre automne», a évoqué le conteur, qui ne manque pas d’histoires abitibiennes à raconter.

«Ça permet aussi de revoir des gens. La dernière fois que je suis venu à Rouyn-Noranda, Richard Desjardins m’a fait faire le tour de la ville dans son auto et on a fini en mangeant une crème glacée. Ça m’a permis de revoir Nicole Garceau. J’ai pu aussi voir Ariane Ouellet en train de peindre sa murale», a-t-il ajouté.

Et certains spectacles demeurent mémorables aussi. «J’avais écrit un conte sur la mort des villages et j’étais allé à Lebel-sur-Quévillon quelques jours après que l’usine de Domtar soit tombée en lock-out. Ce fut un moment intense dû à la symbolique. Les discussions avaient continué longtemps après le spectacle», a-t-il confié.

Commentaires

26 septembre 2019

jacques martin

Merci d'exister ,Fred; et surtout ne laisse personne installer une clôture autour du village.

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