18 septembre 2019

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©gracieuseté – Photographie f8/Chantal Carbonneau

L’auteur Alexandre Millier-Boucher.

Il s’agira du deuxième lancement de cet ouvrage après une première à la bibliothèque du Parlement, le 1er mai dernier. Le principal intéressé souhaitait en faire un second dans son patelin natal pour le montrer à sa famille et mes amis. 

«Je voulais, entre autres, le faire devant ma conjointe et ceux qui ne pouvaient être présents la première fois», raconte l’auteur qui suit assidûment les périodes de questions à distance depuis une douzaine d’années. 

Refusé par deux maisons d’édition de la Vieille Capitale au cours de l’été 2018, Alexandre Millier-Boucher a dû collaborer avec l’entreprise Bouquinbec qui s’est occupée de la révision, du graphisme et de l’impression du livre.  

Après avoir pris neuf mois entre juin 2017 et mars 2018 pour la recherche et écrire le manuscrit, l’écrivain s’est occupé lui-même de la promotion de son bébé et espère maintenant attirer le plus de gens possible et pas seulement les férus de politique provinciale. 

Sujet unique 

Voyant qu’aucun ouvrage sur le sujet n’avait été fait, l’auteur, qui habite maintenant Québec, travaillait originalement sur ce thème pour remplir un essai afin d’obtenir un stage de page à l’Assemblée nationale. 

N’ayant pas été retenu, M. Millier-Boucher a décidé d’en faire un ouvrage complet qui a été lancé pour la première fois en mai dernier, à Québec. 

«C’est un sujet qui a été peu, voire pas exploité du tout. À la limite, la seule chose que les gens qui visitent le Salon bleu peuvent savoir de la télédiffusion des débats est le fait que la salle est passée du vert au bleu à cause de cela. La genèse de tout cela et l’évolution n’ont jamais été décrites. Au tout début, je dois avouer que les recherches étaient complexes, mais je savais par où m’en aller», explique l’Abitibien d’origine. 

En 164 pages, les lecteurs auront l’opportunité de découvrir les débuts, l’évolution et les détails techniques qui ont ponctué la télédiffusion à l’hôtel du Parlement depuis 1978. 

Selon celui qui travaille pour l’entreprise de revue de presse Influence Communication avoue que ses recherches lui ont permis de comprendre un dossier plus poussé qu’il ne l’aurait pensé. 

«Je n’ai pas inclus ces détails dans le livre, mais j’ai découvert que ça avait pris du temps à mettre sur pied. L’idée a commencé à faire son chemin en 1971, donc il y a eu sept ans de débats», a-t-il mentionné.